Death Game: A Grindhouse Classic Returns to Theaters | Features

Pour ledit public, les meilleurs joueurs du film n’évoqueront pas du tout « grindhouse ». Il s’agit de Seymour Cassel, acteur fidèle et représentant de John Cassavetes; Sondra Locke, sur le point de devenir une partenaire à long écran (et dans la vraie vie) de Clint Eastwood; et Colleen Camp, un acteur et producteur qui a incarné de manière mémorable un malheureux Playboy Playmate dans « Apocalypse Now ». Mais le scénario qu’ils mettent en scène est une pure exploitation. Cassel joue George Manning, un bourgeois complaisant de la région de la baie, qui ne veut pas faire de bêtises le week-end où sa femme et ses enfants sont absents de la maison. Mais par une nuit sombre et orageuse, Jackson (Locke) et Donna (Camp) se présentent à sa porte de banlieue, trempés et prétendant être perdus. Comme tout mensch, il veut aider, alors il les laisse entrer, leur donne l’usage du téléphone et essaie d’aider les filles plutôt étourdies à se sécher. Restant étourdis, ils frappent le bain à remous de George et l’invitent à entrer. Un trio décrit dans ce qui semble être une série délibérément ennuyeuse de doubles et triples expositions se déroule. Et bientôt les choses tournent mal, et Donna et Jackson retiennent George en otage dans sa propre maison.

Si le scénario semble familier, c’est parce qu’Eli Roth l’a adopté pour faire « Knock Knock », un traitement plus large et plus comique du matériel, en 2015. Il a même engagé Camp et Locke comme producteurs exécutifs. Avec Keanu Reeves, Ana De Armas et Lorenza Izzo, cela fait un clin d’œil au public un peu plus que la photo de Traynor. L’original a cette aura vaguement hypocrite qui distinguait le tarif grindhouse de l’époque – à la fois sinistre mais aussi affectant d’être indigné par les conditions donnant le matériau sinistre. Et c’est assez implacable, d’autant plus que Donna et Jackson abusent de plus en plus de George. Sans parler du pauvre pizzaiolo.

David Szulkin de Grindhouse Releasing m’a dit qu’il défendait le film « depuis le milieu des années 80, quand Eli et moi sommes allés au lycée ensemble à Newton, Massachusetts » – qui est aussi, en l’occurrence, où le réalisateur de « Death Game » Traynor est originaire de. Szulkin a gentiment répondu à quelques questions pour moi sur les origines du film, en commençant par me dire que « le film était un produit des lois sur les abris fiscaux du début des années 70 et a donc été mis de côté pendant des années ; la course théâtrale originale consistait en deux ciné-parcs dans le nord de l’État de New York et un théâtre à Fresno. Je lui ai demandé d’élaborer un peu là-dessus.

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