Hold Me Tight Avis critique du film & résumé du film (2022)

Le réalisateur Mathieu Amalric (un acteur bien connu de « Quantum of Solace », « Le scaphandre et le papillon » et bien d’autres) joue avec la perception dans son excellent drame « Hold Me Tight », ce qui rend difficile la révision sans gâcher le révélation majeure qui arrive environ au tiers du chemin, mais je ferai de mon mieux. Autant dire qu’Amalric utilise le pouvoir du cinéma dans son adaptation de la pièce de Claudine Galea pour faire des choses qui ne seraient pas possibles sous une autre forme. Son drame se déplace à travers le temps, l’espace et même l’imagination d’une manière qui commence à devenir plus claire mais résiste également à l’interprétation traditionnelle. Nous avons été formés pour rechercher des indices et « résoudre » des films, mais « Hold Me Tight » s’ouvre vraiment lorsque vous commencez à l’admirer émotionnellement plutôt que logiquement. C’est une œuvre puissante avec une direction poétique et un travail incroyable de Krieps, une actrice qui a de plus en plus l’impression qu’elle ne manquera jamais.

Alors que Clarisse semble commencer une nouvelle vie sur la côte, « Hold Me Tight » réduit sa famille, y compris son mari Marc (Arieh Worthalter) et ses enfants Lucie (Juliette Benveniste/Anne-Sophie Bowen-Chatet) et Paul (Aurele Grzesik /Sacha Ardilly). Lucie joue du piano et Paul joue dans la cour, s’adaptant à la vie sans leur mère. Ou sont-ils? Encore une fois, il est difficile d’expliquer ce qui se passe dans « Hold Me Tight », mais vous devez savoir que ce n’est pas un mélodrame traditionnel sur une famille détruite. Il y a un lyrisme dans les scènes qui se déroulent à la maison, des instantanés de la vie de famille qui n’existent plus pour Clarisse, et le simple sentiment de déconnexion entre elle et la famille crée une énergie émotionnelle palpable avant que la tournure du film ne donne son coup de poing. .

Depuis le début, quelque chose ne va pas avec Clarisse. Elle s’en prend à un étranger avec son fils pour l’avoir maltraité; elle attrape de la glace dans un marché aux poissons et s’en couvre le visage. Il commence à devenir clair que « Hold Me Tight » joue avec, eh bien, tout. Il saute dans le temps et même dans la réalité, devenant quelque chose de plus en plus lyrique même s’il répond ostensiblement à des questions sur «ce qui se passe réellement». C’est un voyage audacieux et complexe pour toute actrice, et Krieps est capable de rouler sans crainte, collaborant avec Amalric pour être organique et ancré juste assez pour empêcher le film de tourner dans l’éther poétique. Il est difficile d’ancrer un film avec autant de détournements émotionnels et pratiques afin d’empêcher le personnage d’être comme un pion pour le cinéma, mais Krieps ne faiblit jamais.

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