Good on Paper Avis critique du film & résumé du film (2021)

« Good on Paper » de Kimmy Gatewood est une comédie de pêche au chat (ou de pêche à la seiche, si vous prenez la définition de Margot) à laquelle je suis sûr que plus que quelques personnes peuvent s’identifier, même si ce n’est pas les extrêmes comiques pris par Shlesinger, la star et écrivain du film . Le slogan du film dit qu’il est « principalement » basé sur une histoire vraie, ce qui signifie que Shlesinger inclut certaines des astuces de manipulation émotionnelle les moins drôles et toujours effrayantes que Dennis utilise pour obtenir Andrea de son côté, y compris l’extrême misogynie qui motive son comportement. Pourtant, malgré ses vérités amères, « Good on Paper » garde toujours un esprit vif et un sens de l’humour à propos de toute l’affaire. Finalement, la situation dégénère en un point culminant ridicule avant que quelques rebondissements surprises ne ramènent l’histoire à terre. « Good on Paper » joue comme un mystère mais qui télégraphie qui est le méchant, avec quelques rires à ses dépens en cours de route.

La voix off impassible et pragmatique de Shlesinger partage les fonctions de commentaire avec des clips intercalés de l’ensemble de stand-up d’Andrea. Normalement, cela ferait dérailler l’élan de l’histoire alors que le rôle principal essaie d’arracher les rires de dernière minute avant de passer à autre chose, mais la façon dont Shlesinger écrit la partie, elle est presque en conversation avec son passé (son temps avec Dennis), présent (sa voix off ) et l’avenir (le moment après qu’elle a traité ce qui lui est arrivé et qu’elle peut en faire des blagues) elle-même à propos de l’épreuve. Si seulement le travail d’exorciser tous ses mauvais ex était aussi cathartique. Elle n’a pas peur de la rendre antipathique ou caustique, en fait, c’est l’une des parties les plus attachantes de sa personnalité : elle est capable de voir à travers et d’appeler les conneries de tout le monde sauf celle d’un sociopathe bien entraîné. Quand elle a la chance de l’affronter, c’est une libération, à la fois pour le personnage et pour le public, de la voir reprendre le contrôle et briser son charme.

Hansen est une faiblesse charmante pour Shlesinger. Il est doux quand elle est aigre, il est sérieux quand elle est cynique. En suivant les rythmes d’une comédie romantique standard, on a l’impression que ses défenses entravent une relation inévitable, et cela la fait effectivement se sentir coupable de ce qui s’avère être de solides instincts défensifs. Même alors qu’Andrea est sur les mensonges de Dennis, Hansen continue son attitude ah-shucks, déterrant une expression émotionnelle ou une excuse physique douloureuse après l’autre pour excuser son comportement douteux. Dennis est une richesse inépuisable de ténèbres dont la cruauté est si bien cachée sous une façade sans prétention, c’est un choc quand il révèle son vrai moi.

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