Freevee’s High School Richly Shows Tegan & Sara’s Coming of Age | TV/Streaming

Se déroulant en 1996 dans la banlieue canadienne de Calgary, la fraternité de Tegan et Sara Quin (les créateurs de TikTok devenus actrices Railey et Seazynn Gilliland) est à un tournant décisif. Leur famille, y compris leur mère Simone (un Cobie Smulders incroyablement puissant) et leur petit ami de longue date Patrick (Kyle Bornheimer) s’adaptent à leur nouvelle maison de Calgary, à des kilomètres de la ville natale des sœurs. Alors qu’une année scolaire imminente l’attend, Tegan commence à se sentir exclue des groupes avec sa sœur et leur amie Phoebe (Olivia Rouyre), avec qui Sara entretient une relation amoureuse secrète, à l’insu de tous. Après qu’une bagarre fraternelle a entraîné une ecchymose sur le visage de Sara, les sœurs commencent leur nouvelle année dans un nouveau lycée plus éloigné que jamais. Les deux s’aventurent ensuite en dixième année, où les sœurs naviguent individuellement dans de nouvelles amitiés, des réveils queer, des fêtes de lycée et, surtout, entre elles.

De nombreuses séries bio-dramatiques musicales précipitent les haillons d’une histoire vers la richesse, laissant peu de substance à l’importance de l’humanité de l’artiste. Mais les showrunners Laura Kittrell et Clea Duvall, qui ont également réalisé six des huit épisodes de la première saison, font preuve d’ingéniosité pour donner vie aux années de formation du duo. La série adopte une approche fondée sur la tranche de vie semblable à «Freaks and Geeks», marchant sur la fine ligne entre le drame axé sur les personnages avec son ensemble traversant un drame typique pour adolescents, tout en créant une atmosphère authentique qui résume l’époque. « High School » accomplit de manière rafraîchissante une pièce de la période des années 90 où Green Day et Smashing Pumpkins dominaient la scène alternative sans se sentir comme un exercice de nostalgie à travers des lunettes teintées de rose.

L’actualité retentissante de l’émission découle de la façon dont les sœurs surmontent cet obstacle particulier dans leur vie, comme des adolescentes innocentes et angoissées. Les vérités en montrant l’anxiété de Tegan et Sara permettent aux téléspectateurs de résonner avec le moi formateur du musicien: ils essaient de se faire de nouveaux amis, se chamaillent, éprouvent une subtile panique étrange lorsqu’ils nourrissent un nouveau béguin, et se faufilent à une fête et se droguent.

Semblable au matériel source, les épisodes sont divisés en chapitres qui tournent entre les perspectives des jumeaux sur les événements auxquels ils sont confrontés individuellement au cours de leur année scolaire. L’objectif de DuVall maintient le spectateur intimement proche de son sujet tout en personnalisant son style de vie. C’est un choix de structure ambitieux qui peut sembler un peu fantaisiste, mais l’élan dure constamment en élargissant ce monde au-delà des sœurs. Plusieurs chapitres épisodiques divergent des points de vue de la sœur et se concentrent sur Simone, Patrick, leurs amis ou leurs béguins. Les téléfilms épisodiques maintiennent un réalisme constant qui ne vire pas en territoire mélodramatique, une aubaine étant donné que l’adolescence est la période la plus mélodramatiquement chargée de la vie.

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