Dual Avis critique du film & résumé du film (2022)

« Dual » se déroule apparemment à l’heure actuelle, mais avec une avancée technologique : se cloner n’est pas seulement une possibilité mais une réalité. Les publicités sur papier glacé pour le processus de « remplacement » le proclament comme une chose à faire avec amour : si vous allez mourir jeune, il y aura toujours un « vous » autour, prêt à prendre votre place. Vos proches n’auront pas à pleurer. Les « remplacements », comme on les appelle, sont générés à partir d’une simple goutte de salive, et ils passent du temps avec « l’original » pendant la période de transition, se familiarisant avec la vie de l’original, tous les goûts et dégoûts, en préparation pour la reprise éventuelle. La transition de l’original au remplacement est censée être transparente.

Mais les choses ne se passent pas comme ça avec Sarah (Karen Gillan), atteinte d’une mystérieuse maladie en phase terminale. Sarah a un petit ami nommé Peter (Beulah Koale) et une mère perpétuellement désapprobatrice (Maija Paunio), les deux seules personnes qui « comptent » vraiment dans sa vie. Sarah garde sa maladie secrète pour eux deux et prend la décision de créer un « remplacement ». Les soucis financiers sont balayés par le commercial : après le décès de Sarah, le « remplacement » devra payer la facture. Lorsque le remplaçant se promène dans la pièce, c’est un match parfait, sauf pour une chose. Le remplaçant a les yeux bleus alors que les yeux de Sarah sont marrons. Pas de problème, le remplaçant peut porter des contacts colorés !

Mais l’anomalie est un signe des choses à venir. Très vite, la remplaçante de Sarah montre des signes d’ambition déconcertante. Elle n’essaie pas seulement de reproduire Sarah. Elle se présente comme meilleure, à tous points de vue. Elle regarde une photo encadrée de Sarah et Peter et la retourne face cachée. Elle fait des commentaires sur les vêtements de Sarah qui ne lui vont pas : elle fait une taille plus petite. Elle est meilleure au lit, plus aventureuse. La mère de Sarah préfère la remplaçante Sarah à la vraie Sarah. Pierre aussi. Sarah se retrouve évincée de sa propre vie.

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