Dead for a Dollar Avis critique du film (2022)

« Parce que M. Hill est toujours, à bien des égards, M. Hill, une grande partie du film est plus regardable qu’il n’a le droit de l’être », ai-je conclu. Et parce que « Dead for a Dollar » est un western, j’ai pensé qu’il avait de bonnes chances d’éviter les pièges de « The Assignment ».

Effectivement, c’est le cas, même s’il se positionne délibérément en territoire potentiellement inflammatoire. « Dead » commence par des images grand écran d’un paysage magnifique et punitif du sud-ouest américain ; de loin, on aperçoit un cavalier et son cheval suivis d’un autre cheval dont le cavalier tient une ombrelle en guise de pare-soleil. Ces deux-là sont Elijah Jones, un déserteur de l’armée, et Rachel Kidd, qui est, selon qui raconte le récit, soit son compagnon volontaire, soit son kidnappé.

Christoph Waltz joue Max Borlund, un chasseur de primes qui sera bientôt embauché pour retrouver cette paire. Avant cela, on apprend une rancune entre lui et Joe Cribbens, un joueur et braqueur de banque qui a passé cinq ans en prison à cause de Max. Max rend visite à Joe la veille de sa libération d’une cellule poussiéreuse et l’informe que tout ce que Joe pense que Max lui doit, il ne l’obtiendra pas et il ferait mieux de rester à l’écart. Nous savons que leurs chemins doivent se croiser à nouveau. Cette photo, écrite par Hill et Matt Harris, va être fermement dans la tradition.

Cela est vrai même si cela ajoute de nouveaux points d’intérêt au scénario. Comme dans Elijah Jones (Brandon Scott) est noir, et Rachel Kidd (Rachel Brosnahan) est blanche. Le commandant de Jones est indigné à juste titre, tout comme le riche mari de Rachel (Hamish Linklater). Leur histoire est que Jones a kidnappé Rachel et demande 10 000 $ pour son retour. C’est à moitié vrai. La vérité est que Rachel, une femme maltraitée, et Jones se sont enfuis ensemble et cherchent l’argent pour terminer leur escapade, à Cuba peut-être. Au début, tout ce que Max sait vraiment, c’est qu’il recevra 2 000 $ pour compléter sa déclaration. Pour aider à cette fin, l’armée prête à Max un tireur d’élite nommé Poe (Warren Burke), un ami de Jones qui est également noir.

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