[Critique] L’Homme au pistolet d’Or

L'Homme au pistolet d'or 1974

La saga James Bond est et restera une saga à part au cinéma. Elle suit, comme chacun sait, un agent secret anglais doté d’un flegme et de one-liners à toute épreuve. La saga est la plus longue du cinéma. Le premier, Dr. No a fêté ses 50 ans cette année.

C’est pourquoi, nous allons passer en revue à travers nos critiques, ses 22 films avec en apothéose sa dernière aventure : Skyfall.

Rock n’roll, rythmé, enlevé, ce neuvième épisode de la saga James Bond, le deuxième avec Roger Moore, assure le spectacle de part en part. A commencer par le méchant incarné à la perfection par l’inmanquable, celui qu’on ne présente plus, le magnifique, l’immense Christopher Lee. Son rôle vaut de l’or tant il permet de poser à lui seul une atmosphère malsaine à chacune de ses apparitions. Christopher a l’art de jouer les méchants et le montre de façon pudique, posée, et d’une manière si charismatique que son interprétation tient du sans faute.

Face à lui, Roger Moore, plus classe que jamais, campe l’agent double avec son humour bien particulier, sa dose d’aventure qu’il ne rechigne pas, et surtout sa manière bien à lui de ressortir indemne des combats, d’être un genre d’invicible, LE seul et unique James Bond. « The man with the golden gun » permet aussi à Guy Hamilton de s’affirmer comme le nouveau maître du film d’espionnage : il en est à son quatrième et ultime réalisation pour la saga James Bond. Il peut donc s’en aller avec les honneurs.

Ian Fleming, mort en 1964, ne put achever le roman « The man with the golden gun ». Un autre écrivain fut mis à contribution. Lors de son adaptation au cinéma, seulement le pistolet d’or, le méchant et le titre resta. Le scénario du film n’en demeure pas moins maîtrisé : James Bond doit affronter l’homme le plus puissant du monde, le dénommé Scaramanga, et son pistolet d’or… .

Au casting, suivent de près la non moins sublime Britt Ekland et Maud Adams, plus glamour qu’Ekland, dans les rôles des James Bond girls. Du côté des méchants, Hervé Villechaize est parfait dans son personnage de dur à cuire loufoque. Il est à noter que la photographie, somme toute banale, se démarque grâce notamment aux décors paradisiaques qui nous sont dévoilés. Les effets spéciaux sont remarquablement bien huilés, tout comme les bagarres au corps-à-corps entraînés par un Roger Moore plus mature que jamais !

La musique, elle, fait son grand retour, tout comme John Barry. Il signe avec tact, classe, fermeté et sagesse, une musique douce qui se fait très joliment la part belle au rock n’roll sans jamais toutefois l’atteindre. John nous entraîne lui aussi dans une virée lointaine, sur des îles paradisiaques. La chanson du générique, « The man with the golden gun », est chantée par une certaine Lulu.

« L’homme au pistolet d’or » est un must du film d’espionnage, l’un des meilleurs de la saga, et donc dans l’absolu, le meilleur Roger Moore. Spectateurs, laissez-vous tenter par ce James Bond !

L'Homme au pistolet d'or 1974

L’un des meilleurs James Bond ! Il y a de bonnes scènes d’actions, de jolies filles, des cascades et un bon méchant : tout ce qu’il faut pour faire un très bon James Bond. J’adore Christopher Lee dans ce rôle de tueur qui vise à abattre 007.

Note :

Note-8-10

L’Homme au pistolet d’or
Réalisé par Guy Hamilton
Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland,…

Date de Sortie: 20 Décembre 1974
Genre: Action, Espionnage, Policier

Synopsis: A Bangkok, James Bond affronte le tueur a gages le plus efficace et le plus cruel, Scaramanga, l’homme au pistolet d’or.

Publications similaires