Contre vents et marées : Critique du documentaire (2023)
Sommaire
Une plongée intime dans la catastrophe environnementale
Le documentaire « Contre vents et marées », réalisé par Sarvnik Kaur, offre un regard intime sur la catastrophe environnementale. Il s’ouvre sur un rituel pour un nouveau-né, imprégné d’une culture où l’enfant est oint d’huile et déclaré « Koli », invincible. Kaur adopte une approche cinématographique fictionnelle, tissant des narrations évolutives au sein des scènes de célébration et de rassemblement, pour captiver le spectateur dans un récit dramatique.
Deux familles, une lutte pour la survie
Le documentaire se concentre sur deux familles dont la subsistance dépend de la pêche. Rakesh, attaché aux traditions ancestrales des Koli, possède un modeste bateau. En revanche, Ganesh, plus enclin à l’innovation, utilise des méthodes de pêche plus modernes, telles que la pêche à LED. Cette pratique, bien que lucrative, soulève des questionnements sur sa légalité et ses impacts écologiques. Un conflit émerge entre les deux hommes, mettant à l’épreuve leur amitié et leur gagne-pain, tandis que des enjeux personnels viennent alourdir le poids de leurs différends.
L’enjeu de la préservation et les coûts humains
Malgré la beauté naturelle omniprésente dans le cadre du film, les échanges entre les protagonistes se déroulent sur fond de magnifiques levers de soleil et de décors marins, rappelant inlassablement les enjeux auxquels sont confrontés ces hommes, et par extension, le reste du monde. Entre les aspirations personnelles, les dilemmes moraux et les pressions économiques, « Contre vents et marées » capture la lutte quotidienne pour la survie, confrontant le spectateur à une réalité cruelle et urgente.
Actuellement en salle.