Carlito’s Way Gets Excellent 4K Arrow Release with Commentary by Matt Zoller Seitz | TV/Streaming

« Carlito’s Way » est une adaptation de deux romans du juge Edwin Torres : celui qui lui donne son titre et Après des heures. Adapté par David Koepp, il raconte l’histoire de Carlito Brigante, un criminel new-yorkais qui tente constamment de laisser sa vie de crime derrière lui mais qui continue d’y être entraîné. C’est presque le « Better Call Saul » des films de gangs, l’histoire d’un homme qui essaie à plusieurs reprises de faire la bonne chose mais qui se retrouve à faire la mauvaise chose à la place. C’est un miroir fascinant de « Scarface », un film que Pacino et De Palma ont réalisé une décennie plus tôt. Ce film ressemble à bien des égards à un antidote aux excès de celui-là. C’est clairement le produit d’un cinéaste et acteur plus âgé, un équilibre entre l’exubérance de la jeunesse de leur film précédent et des idées comme le regret. À mon avis, « Carlito’s Way » est largement supérieur. (Je pense que c’est le deuxième derrière « Blow Out » dans toute la carrière de De Palma.)

La version commandée par Arrow de « Carlito’s Way » contient l’un de leurs phénoménaux transferts 4K, permettant une meilleure appréciation de la cinématographie de Stephen H. Burum. Ce film comporte de nombreux plans intérieurs dans des pièces sombres, et le transfert 4K met en valeur l’utilisation de l’espace, des ombres et même de la fumée de cigarette de manière nouvelle. Cette version présente également un mixage sonore puissant, qui semble amplifier la partition phénoménale de Patrick Doyle, ce qui donne à la pièce un sentiment de grande tragédie théâtrale dès le début.

En ce qui concerne les fonctionnalités spéciales, le commentaire audio de Seitz est l’un des meilleurs de l’année, mais Arrow importe également plusieurs excellentes fonctionnalités d’archives et comprend quelques nouvelles interviews : une avec Torres et une avec les éditeurs Bill Pankow et Kristina Boden, qui expliquent la rapidité avec laquelle ce film a été tourné et monté : le tournage a commencé en mars 1993 et ​​est sorti en salles en novembre. C’est fou pour un film de cette envergure. Et cela nous rappelle que parfois le grand art naît d’une collaboration d’artistes obligés de s’appuyer sur leur instinct et leurs capacités au lieu d’une planification excessive ou de longues fenêtres de temps.

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