Bottoms Avis critique du film & résumé du film (2023)
Co-écrit par Seligman et Sennott, « Bottoms » est amusant et idiot dans tout son chaos. Les deux ont créé un monde ridicule dans lequel le drame trop dramatique du lycée n’est pas toujours censé avoir un sens, mais cela fait partie de l’attrait. La directrice de la photographie Maria Rusche donne à leur école un aspect morne en bleu, un espace oppressant qui pourrait faire tomber quiconque ne se trouve pas au sommet de la hiérarchie étudiante. Leur professeur ne fait que des déclarations basiques, sans explication, puis permet à ses élèves de revenir à ce que les enfants veulent faire pendant qu’il lit des magazines inappropriés pour les mineurs et ragoût sur son divorce.
Dans une première scène de classe, un élève est montré dans une cage mais n’est pas mentionné. Plus tard, nous apprenons qu’il est le meilleur lutteur de l’école, vraisemblablement autorisé à sortir uniquement pour les matchs. Les joueurs de football portent tout le temps leur uniforme pour une raison inexplicable. PJ cite le féminisme comme raison pour créer son club de combat/groupe d’auto-dense, mais Josie souligne qu’elle déteste en fait le féminisme. Les meilleurs amis partagent la rumeur selon laquelle ils ont passé l’été en détention pour mineurs, Josie embellissant des histoires atroces de survie à l’horreur de leurs camarades de classe.
Le film présente de nombreuses gouttes d’aiguilles, y compris une utilisation très comique de l’incontournable du karaoké, « Total Eclipse of the Heart » de Bonnie Tyler, et des rythmes extra modernes fournis par Leo Birenberg et Charli XCX. C’est un morceau idiot après l’autre, comme des bonbons qui tombent d’un tapis roulant.
Il y a un moment poignant où « Bottoms » laisse tomber son ton peu sérieux pour un moment de réflexion entre PJ, Josie, Hazel et les membres de leur club. Réunis sur le terrain de basket suite à la suggestion d’Hazel de mieux connaître leurs membres, le groupe commence à partager des histoires traumatisantes d’agressions, de harceleurs et de frustration face à l’inaction de la police. Le moment ne dure pas longtemps puisque Josie détaille ensuite son « passage » en juvie. Pourtant, c’est un clin d’œil efficace à la véritable violence que subissent les filles de l’âge de leurs personnages avant de retourner à leur entraînement aléatoire aux coups de poing.