Blind Ambition Avis critique du film & résumé du film (2022)

Lorsque vous entendez parler des histoires de ces hommes, la pensée immédiate est de « Cool Runnings », qui détaille la première équipe de bobsleigh de la Jamaïque, un groupe similaire d’étrangers participant à un sport qui est généralement le domaine des pays occidentaux blancs. Mais « Blind Ambition » de Robert Coe et Warwick Ross, un récit inspirant et déchirant sur quatre immigrants zimbabwéens travaillant en Afrique du Sud en tant que sommeliers, est différent. Il ne s’agit pas de gags faciles ou de discours bas. Il comprend à la fois le frisson et l’agonie d’attendre désespérément que votre rêve mûrisse sur la vigne.

« Kumusha » est un mot shona pour maison, explique Tinashe. Une grande partie de ce film de compétition concerne l’importance de ses origines, et les quatre hommes sont souvent hantés par ce qu’ils ont laissé derrière eux. Le rédacteur en chef Paul Murphy parcourt sans effort l’histoire personnelle douloureuse de chaque sommelier : Joseph et sa femme Amelia (que nous ne rencontrons jamais) ont laissé leur fils de deux ans avec leur famille, alors que des passeurs emmenaient le couple à travers la frontière sud-africaine dans un conteneur ferroviaire étouffant. Joseph se souvient encore des images d’autres réfugiés s’évanouissant à cause de la chaleur. À son arrivée en Afrique du Sud, le quatuor, comme de nombreux autres réfugiés, a été témoin de violences à son encontre. Des images de 2009 rappellent les images macabres de réfugiés courant dans les rues de Johannesburg pour échapper aux coups sanglants et aux représailles vicieuses des Sud-Africains blancs.

L’équipe partage également fréquemment des histoires sur les agressions qui se produisent encore en Afrique du Sud par des réfugiés en détresse. Le quatuor porte le fardeau de ces souvenirs et de ces soucis ensemble à chaque dégustation, à chaque obstacle qu’il rencontre dans ses efforts de collecte de fonds pour assister au championnat du vin.

Alors que Coe et Ross décrivent ces tragédies, ils plongent également plus profondément dans le monde du vin : La difficulté d’identifier ces assortiments vastes et variés par cépage, pays d’origine, région, producteur et millésime. Un subtil contrepoids s’établit avec les expériences de ces hommes. Leur passion, leurs connaissances acquises par eux-mêmes et leur détermination tenace prennent alors le devant de la scène, car le Championnat du monde de dégustation de vins ne nécessite pas seulement son talent individuel dans un cadre d’équipe. Cela nécessite également de l’argent, ce qui dissuade naturellement les étrangers de concourir (une des principales raisons pour lesquelles, lorsqu’une photo de groupe de concurrents est montrée, ils sont tous blancs), et un entraîneur. Le quatuor a d’abord engagé Jean Vincent, l’entraîneur de l’Afrique du Sud, pour les guider temporairement jusqu’à ce que Denis Garret, un dégustateur autrefois respecté, puisse prendre le relais.

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