Amend: The Fight for America Educates Netflix Audiences on 14th Amendment | TV/Streaming

«Amend: The Fight for America» est ringard dans certaines parties, et sérieux dans d’autres. Mais un Will Smith charismatique, quelques faits peu connus et un épisode particulièrement édifiant donnent à ce docu-série sur l’importance du 14e amendement une raison d’exister.

Pour nous guider dans la chronologie du 14e amendement, «Amend» utilise une approche à trois volets. Le premier se présente sous la forme de têtes parlantes comme le fondateur d’Equal Justice Initiative Bryan Stevenson et le producteur exécutif du programme Larry Wilmore, donnant un aperçu des répercussions actuelles d’événements comme l’affaire Dred Scott et Brown contre Conseil scolaire. L’autre méthode de livraison passe par des célébrités comme Daveed Diggs, Pedro Pascal, Aja Naomi King, etc. monologuant les mots écrits par les personnages célèbres et peu connus entourant ces événements sismiques. Mahershala Ali, par exemple, exprime Frederick Douglass. Bien que l’animation soit utilisée pour décrire des événements traumatisants d’avant le XXe siècle comme le massacre de Colfax, les producteurs s’éloignent du médium lors de la mise en scène des lectures et évitent la tentation de gifler des perruques et du maquillage sur les célébrités participantes. Alors qu’Ali s’adresse directement à la caméra, il est vêtu d’un blazer pointu, tandis que des images de Douglass entourent Ali sur le plateau minimaliste.

Au-delà de ceux qui en savent très peu sur le 14e amendement, il n’est pas tout à fait clair qui est le public de cette série. S’agit-il d’individus partageant les mêmes idées qui sont déjà profondément engagés dans la lutte pour les libertés civiles? Ou ceux de l’autre côté de l’allée qui ne tiennent pas compte des inégalités institutionnelles? Compte tenu de la façon dont l’épisode 1 se termine par un appel à la réconciliation, la série pourrait vouloir littéralement modifier les bonnes personnes des deux côtés.

Vanita Gupta, Présidente de la Conférence des dirigeants sur les droits civils et humains

Le programme inégal est souvent le plus stimulant tout en déterrant les grandes figures oubliées du passé. L’épisode trois axé sur les droits civiques «Wait» couvre le leader gay Bayard Rustin. Le quatrième, «Contrôle», trouve l’activiste des droits des femmes Pauli Murray qui milite contre le sexisme. Le sixième, «Promise», examine la lutte de l’Américain chinois Wong Kim Ark pour obtenir la citoyenneté en 1897.

Smith, l’acteur à succès avec l’appel de l’Amérique centrale, qui joue également dans le prochain biopic réalisé par Marcus Green «King Richard», est le choix idéal pour accueillir les docuseries enivrantes. S’appuyant sur une disposition trop sérieuse et sur le nez, il utilise des dispositifs rhétoriques pour expliquer aux téléspectateurs les sources de racisme blessé. Dans «Wait», il explique pourquoi demander aux Noirs d’être patients pour l’égalité des droits est préjudiciable au changement systémique. Le charme inhérent à Smith et son esprit inoffensif – les outils qui ont fait de lui une star bancable – lui permettent de transmettre le message de la série documentaire aux téléspectateurs comme s’ils étaient des élèves de troisième année. Ce n’est pas un coup contre Smith. Il est peut-être la seule personne à pouvoir imprégner ce programme à part entière sans assez d’esprit pour que le regarder ressemble moins à manger vos pois.

A lire également