Agent Elvis is Not the King of Animated Comedy | TV/Streaming

Elvis Presley (exprimé par Matthew McConaughey) mène une double vie. Le jour, il est le musicien superstar du rock ‘n’ roll que tout le monde connaît et aime. La nuit, c’est un justicier qui combat le crime et livre des passages à tabac aussi brutaux que Batman. Juste à côté de lui se trouvent son chauffeur stupide mais habile Billy Ray (Johnny Knoxville), son chimpanzé alcoolique, sniffeur de cocaïne et accro au sexe Scatter (Tom Kenny) et son manager sensé Bertie (Niecy Nash-Betts ). Une fois ses fonctions héroïques terminées, il rentre chez Priscilla (exprimée par elle-même), ignorant son style de vie de combattant du crime. Au cours d’une de ses cascades en solo, Elvis a été recruté par l’agent spécial cynique Cece (Kaitlin Olson) pour devenir un espion dans le cadre d’un programme gouvernemental secret appelé TCB. Sous la surveillance du Commandant (Don Cheadle), le chef excentrique et court-fusible du TCB, Elvis se lance dans diverses missions pour arrêter une arme hypnotique dangereuse tout en se débattant avec un passé dont il ne se souvient pas.

« Agent Elvis » apparaît avec des couleurs vibrantes et un style graphique noir 2D plein d’arêtes géométriques nettes et de contours épais rappelant Gerard Way, Jamie Hewlett et Genndy Tarkovsky, ce dernier étant une influence majeure pour son cours de violence, sanglante action. Alors qu’Elvis est propulsé dans l’action par la première douzaine de minutes de l’épisode inaugural, le niveau de passion versé dans l’art et le style est porté sur sa manche, restant sur sa longueur d’onde cinétique tout au long de la série. Son esthétique de roman graphique fortement inspirée prend vie lorsque le rapport d’aspect forme constamment différentes formes et tailles comme des panneaux de bandes dessinées, ainsi que des lignes d’action de techniques VFX époustouflantes remplissant l’arrière-plan. Cela montre à quel point les animateurs du studio Titmouse, basé à Vancouver, ont eu de la joie lors de la construction des séquences d’action au rythme effréné. Les conceptions de personnages géométriques distinctes de Robert Valley se marient bien avec la direction artistique de Chris Thompson, offrant une portée élargie aussi grande qu’un film de James Bond globe-trotter.

Les aventures suivent des quêtes d’espionnage quasi-épisodiques, quasi-scénarisées (à la « Archer ») soit sur les événements de la culture pop de l’époque – Elvis affrontant Charles Manson (Fred Armisen) et la famille Manson – soit Elvis notable ‘ étapes de sa carrière, comme lorsqu’il s’est infiltré à la Maison Blanche et a rencontré un Nixon carrément raciste. Toutes les missions révisionnistes historiques varient en qualité et en créativité, mais la nouveauté de chaque prémisse s’estompe rapidement.

En tant que première aventure de Sony Animations dans l’animation pour adultes, « Agent Elvis » tombe dans les pièges de trop d’autres comédies animées pour adultes, mettant l’accent sur la vulgarité comme base de l’humour plutôt que sur une écriture intelligente. Le ton comique sombre de « Agent Elvis » tente de se détacher de l’ombre des autres comédies d’espionnage animées par des adultes, mais ne parvient pas à se forger son identité. Comme « Archer », voici une autre piste dépeinte comme un wisecracker sarcastique coureur de jupons avec un ego gonflé, qui se trouve être une machine à tuer très habile, associée à un pétard cynique. Chaque fois que la plaisanterie comique se déroule entre un Elvis agacé et Cece contrôlant (essentiellement Lana Kane mélangée au personnage d’Olson « It’s Always Sunny in Philadelphia » Dee Reynolds), la blague manque plus qu’elle ne frappe. De nombreux joueurs de soutien se comparent trop à la même dynamique de personnage décalée entre l’équipage Archer mais avec une couche de peinture Elvis.

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