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TIFF 2023: Sleep, Boy Kills World, Riddle of Fire | Festivals & Awards

L’un des meilleurs films d’horreur de l’année est celui de Jason Yu. « Dormir, » qui commence comme une comédie, se transforme en drame conjugal, puis devient tout autre chose, le tout en sortant à peine d’un seul appartement. Yu a travaillé avec Lee Chang-dong (« Burning », dont Yu a généré les sous-titres anglais) et Bong Joon-ho (« Parasite »), et il a clairement appris quelque chose sur la création de tension et le jeu avec le ton. « Sleep » est un premier film phénoménal, un film qui atteint un point culminant incroyable qui devrait faire parler les gens lorsque Magnolia le sortira finalement. Il ne sera présenté en première au TIFF qu’à la fin du festival, à minuit vendredi soir. Restez debout.

Soo-jin (Jung Yu-mi) et Hyun-su (Lee Sun-kyun de « Parasite ») forment un couple heureux et marié, attendant leur premier enfant. Le film s’ouvre avec Soo-jin entendant quelque chose dans l’autre pièce et Hyun-su marmonnant quelque chose à propos de la présence de quelqu’un à l’intérieur. Est-ce qu’il parle juste dans son sommeil ? C’est juste une porte et leur Poméranien qui fait des bruits nocturnes, mais Hyun-su commence à présenter un comportement nocturne de plus en plus erratique. Il se gratte jusqu’au sang, mange de la viande crue sortie du frigo et, eh bien, c’est bien pire. Les médecins commencent un traitement, mais Soo-jin s’inquiète du fait qu’il pourrait faire quelque chose de mortel pour lui-même ou pour leur nouveau bébé. Et puis les choses deviennent vraiment bizarres.

« Sommeil » est-il une histoire de paranoïa ou de possession post-partum ? Yu calibre ses tons de manière ludique, en utilisant à bon escient l’espace claustrophobe de l’appartement. Au moment où le film atteint sa finale enfiévrée, nous nous sentons tout aussi piégés et incertains que Soo-jin, aux prises avec ce que nous voulons même qu’il se passe ensuite. La finale offre l’une des révélations les plus spectaculaires du genre depuis longtemps, mais « Sleep » n’est pas seulement un exercice d’écriture imprévisible ; c’est un film de genre au rythme serré et calibré. S’il ne s’agit que d’un acte d’échauffement de Jason Yu, nous pourrions parler de lui dans le même souffle que Bong dans une décennie.

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