A Spy Among Friends Has Strong Storytelling, But Lacks in Originality | TV/Streaming

Ils sont complétés par Anna Maxwell Martin dans le rôle de Lily Thomas dans le rôle d’intrus. Nicholas et Kim sont amis depuis 23 ans, faisant partie de l’aristocratie britannique qui se croit incapable de mal faire. Lily, quant à elle, fait partie de l’humble MI5, qui laisse entrer les roturiers et menace les hommes et leurs machinations de surveillance. Elle est d’un sexe, d’une classe, d’une génération et d’une agence différents de ceux des hommes sur lesquels elle enquête, et « Un espion parmi des amis » signale davantage son altérité en la montrant plus d’une fois dans un pardessus bleu vif, la marquant d’une rare touche de couleur. Mais différent n’est pas toujours bon ou même réel, donc les observateurs intelligents devront démêler quelle est sa véritable signification dans cette histoire d’hommes et de leurs amitiés.
Enfin, l’engin d’espionnage lui-même est fort. Il y a des messages qui disparaissent, des gouttes mortes et des doubles croix en abondance. L’intrigue se déroule à travers plusieurs révélations, établissant un ensemble de faits, puis les remettant en question. C’est un dispositif de narration intelligent, mettant le spectateur dans la peau (coûteuse) de l’espion en nous faisant demander si nous pouvons jamais vraiment connaître ces personnages, jamais vraiment comprendre leurs actions. La réponse est peut-être non.
Mais l’autre question est, est-ce que nous nous en soucions? « Un espion entre amis » tente de dépasser ses pièges d’espionnage en posant des questions sur la valeur de l’amitié. Ce n’est pas seulement dans le titre, mais aussi dans une citation d’ouverture, qui se lit comme suit : « Si je devais choisir entre trahir mon pays et trahir mon ami, j’espère que j’aurais le courage de trahir mon pays. » Mais ici, le spectacle fonctionne moins bien car l’expérience de choisir entre «pays» et «amitié» est si rare qu’elle est largement sans rapport.
« Un espion entre amis » parle de l’exceptionnel, pas de l’universel. La présomption est que nous restons tous intéressés par ce genre d’anomalie souvent décrite du dossier historique, un autre moment où les empires ont uni leurs forces pour arrêter le mal en leur sein, raconté par les mêmes yeux démographiques que toujours. Aussi bien raconté qu’il soit ici, je ne suis pas sûr qu’il faille le redire en premier lieu.
Série complète projetée pour examen. « Un espion entre amis » sera disponible sur MGM+ le dimanche 12 mars.