Tom Holland et Daisy Ridley manquent de chimie dans un film de science-fiction déroutant

Daisy Ridley et Tom Holland sont des protagonistes mal assortis dans le film de science-fiction disjoint, Chaos Walking. Basé sur la trilogie de romans de fiction populaires pour jeunes adultes de Patrick Ness, Chaos Walking a une prémisse centrale qui ne parvient pas à se traduire sur grand écran. Situé dans le futur sur une planète appelée « Nouveau Monde », les personnages masculins peuvent voir et entendre les pensées les plus intimes de chacun grâce à un phénomène appelé « Bruit ». Le film dépeint « Noise » visuellement et avec des voix off qui suivent presque toutes les lignes parlées. L’effet est continuellement ennuyeux et, pire encore, aggravé par une mauvaise direction. Doug Liman, l’un des cinéastes les plus compétents d’Hollywood, fouille conceptuellement et gaspille une superbe distribution d’ensemble. Tom Holland incarne Todd Hewitt, un jeune homme qui travaille dans la ferme de ses pères (Demián Bichir, Kurt Sutter). Ce sont des survivants de la colonisation de la «première vague» du «Nouveau Monde»; où tous les hommes sont affectés par le «bruit». Leur colonie s’appelle Prentisstown, dirigée par David Prentiss (Mads Mikkelsen), qui a appris à utiliser son « Noise » comme une arme. Prentisstown n’a pas de femmes. La mère de Todd et les autres femelles ont été anéanties par les « Spackle », les habitants indigènes de la planète. CONNEXES: Daisy Ridley a dit qu’elle intimidait sur le plateau de marche du chaos Daisy Ridley joue le rôle de Viola, un éclaireur de la «deuxième vague» de colons se dirigeant vers le «Nouveau monde». Son navire s’écrase lorsque l’équipage masculin est submergé par leur réaction au «bruit». Todd trouve Viola dans la forêt. Elle est la première femme qu’il ait jamais vue, et est instantanément fascinée. Son manque de « Noise » le dérange. Viola est considérée comme une menace existentielle par le prédicateur enragé de la ville (David Oyelowo). Mais elle offre une opportunité différente au maire tyrannique et à son fils (Nick Jonas). Tom décide de protéger Viola des hommes de Prentisstown. Alors qu’ils s’échappent plus profondément dans le « Nouveau Monde », Todd découvre de nombreux secrets du passé et lutte pour cacher ses sentiments à Viola. Commençons par le « Noise ». La cacophonie des stimuli mentaux et du manque d’intimité est le moteur de tout le film. Doug Liman (The Bourne Identity, M. et Mme Smith) avait besoin d’une meilleure façon de dépeindre « Noise » sans que sa confusion inhérente ne fasse dérailler le complot. Ceci est extrêmement difficile, mais doit être réalisé pour raconter l’histoire de manière fluide. Liman échoue malheureusement dans cette tâche et le résultat paralyse Chaos Walking. Les voix off secondaires constantes et le bourdonnement de discordance dans les scènes de groupe deviennent une corvée à regarder. L’effet « Noise » n’est acceptable que lorsque Daisy Ridley et Tom Holland sont seuls ensemble. Une approche différente aurait pu être d’employer un style narratif de Terrence Malick (The Thin Red Line). Dans ses films, les pensées des personnages sont entendues, mais pas importunes. Certes, il y a un élément visuel ici qui doit être pris en compte, mais qui aurait pu être modéré. Chaos Walking se sent agité et bricolé. Le film n’a pas de flux cinématographique cohérent. Cela conduit à un manque critique de chimie entre Daisy Ridley et Tom Holland. Ils sont jetés ensemble, en fuite et se précipitent vers un point culminant totalement prévisible. Les choix d’édition de Doug Liman semblent être le coupable. Il n’y a jamais de tension réaliste établie entre ses principaux acteurs. Les personnages secondaires et les sous-intrigues disparaissent complètement. C’est vraiment dommage car le film est stocké avec une distribution vénérée et talentueuse. Mads Mikkelsen, David Oyelowo et Demián Bichir, des piliers de l’industrie, sont à peu près oubliables. Chaos Walking prouve qu’adapter des scénarios de haut niveau n’est pas une mince affaire. J’aurais aimé que Doug Liman puisse prendre un mulligan et se refaire une beauté. Son habileté à filmer de la science-fiction complexe, comme le brillant Edge of Tomorrow, n’est pas évidente dans cet effort. Les fans de romans et le grand public vont être déçus. Chaos Walking est une production de 3 Arts Entertainment et BRON Studios. Il sortira en salles par Lionsgate le 5 mars. Les opinions et opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

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