The North Water Avis critique du film & résumé du film (2021)

Avec des films comme « Week-end », « 45 ans » et « Lean on Pete », Haigh a extrait le profond du modeste. Autant il essaie, dans « The North Water », le profond n’existe pas. Du moins, pas de la manière dont Haigh le souhaite.

Sumner arrive à Hull, en Angleterre, une mare boueuse et sinistre remplie de marins ivres et excités, de barmans irritables hissant des matraques et de travailleuses du sexe délabrées, à la recherche de son prochain emploi. Il y a quelques semaines, alors qu’il se trouvait dans un bar d’hôtel, le magnat des baleiniers Baxter (Tom Courtenay) a entendu parler de sa situation difficile : après la libération de Sumner des combats avec l’armée britannique en Inde, le jeune médecin militaire a appris qu’un héritage bien rangé lui avait été laissé par son récent oncle décédé. C’est juste assez de terrain pour vendre et créer son propre cabinet. Les demandeurs sont malheureusement sortis du bois, immobilisant sa succession devant les tribunaux. Il a besoin d’un concert jusqu’à ce que ses problèmes juridiques soient passés, quelque chose pour le remettre sur pied. Malgré sa sincérité, son histoire est une charge de couchette.

Malgré cela, Baxter lui propose un poste sur Le volontaire, barré par l’assuré Captain Brownlee (Stephen Graham), épaulé par le complice copilote Cavendish (Sam Spruell). Avec l’aide des deux hommes, Baxter entend couler Le volontaire, prenez l’argent de l’assurance et quittez l’entreprise baleinière naissante pour devenir un industriel. Personne d’autre sur le navire n’est au courant du plan à part eux. Seul Drax pourrait en avoir une idée.

Le problème : Henry Drax est le dernier homme que vous voulez avec ou contre vous. C’est un opportuniste de sang-froid gouverné par un instinct primordial de tuer. Une masse imposante de muscles et de cheveux galeux, cachée sous un manteau brun sombre, lorsque Drax marche, sa respiration s’emballe comme une locomotive. Tout comme Farrell essaie de dépeindre cet homme de peu de mots, pesant d’un pas lourd, la physicalité du personnage surdimensionné ne lui vient pas naturellement. Chaque fois qu’il marche, on dirait qu’il est lié à un costume musclé. Chaque fois qu’il parle, il y a un empressement à couvrir la mince caractérisation qu’on lui a remise.

Pour leur voyage voué à l’échec, Haigh organise plusieurs intrigues captivantes. Sumner, par exemple, hanté par la guerre en Inde, prend le laudanum, drogue addictive, pour atténuer l’angoisse mentale. Pour ces scènes, un voile brumeux passe sur la composition. Un garçon de cabine est également brutalement violé à bord, un incident que Sumner se charge d’enquêter. Drax et Cavendish complotent pour tuer Sumner, le privant de sa précieuse bague indienne sertie d’émeraudes. Et Otto (Roland Møller), un matelot de pont d’âge automnal, a le pressentiment que le bateau coulera et que Sumner vivra à l’intérieur d’un ours.

Publications similaires