SXSW 2023: Confessions of a Good Samaritan, Call Me Bill, Louder Than You Think | Festivals & Awards

Mon doc préféré de SXSW cette année était celui de Penny Lane « Confessions d’un bon samaritain » une dissection fascinante de l’altruisme, de l’empathie et de l’exploration personnelle. Lane ne fait pas de documentaires traditionnels, mais elle ne s’y est jamais lancée comme elle le fait ici. Je n’aime généralement pas les cinéastes qui deviennent le sujet de leur film, mais je ferai une exception lorsqu’il s’agit pour ledit réalisateur de donner littéralement une partie de son corps à la production.

Lane décide qu’elle veut devenir une donneuse altruiste, un petit groupe de personnes qui décident de donner des parties du corps, généralement un rein, à un parfait inconnu. La grande majorité des dons d’organes vitaux proviennent de parents et d’êtres chers, mais la nécessité loin dépasse l’offre de donneurs viables. Si tout le monde se promenant avec un rein « supplémentaire » en donnait un ? Il n’y aurait plus besoin de reins. Lane décide non seulement de faire don d’un rein, mais d’explorer le concept même d’altruisme, et elle se retrouve dans des endroits très inattendus.

Sans rien spoiler, « Confessions d’un bon samaritain » ne se joue pas seulement comme un encouragement pour nous tous à essayer de faire un monde meilleur. Si plus de gens encore pensée à propos de leur prochain autant que Lane, nous serions tous dans un meilleur endroit. Mais Lane découvre que la vie n’est pas si simple. L’altruisme est compliqué, et cela devient encore plus épineux lorsqu’on en fait un film. Lane commence à se demander non seulement pourquoi elle abandonne une partie de son corps, mais aussi pourquoi elle entraîne une équipe de tournage tout au long du processus. Cela aide qu’elle soit un sujet merveilleusement ouvert qui nous permet de l’accompagner dans ce voyage vulnérable qui remodèle sa façon de voir le monde. Cela pourrait faire la même chose pour vous.

M. William Shatner est aussi quelqu’un qui regarde le monde de manière unique. Il fait l’objet de « Tu peux m’appeler Bill » le dernier en date de l’ambitieux documentariste Alexandre O. Philippe (« 78/52 », « The People vs. George Lucas »). Les lecteurs fidèles savent que les bio-docs sont ma Kryptonite, mais Philippe évite la tête parlante, la structure chronologique qui draine mon âme de deux manières. Premièrement, il utilise une construction plus thématique, faisant des allers-retours dans le temps au fur et à mesure que le film soulève différentes idées au lieu d’utiliser simplement une structure simple «alors c’est arrivé». Deuxièmement, il laisse Shatner raconter sa propre histoire. Il n’y a pas de collègues, de fans ou d’experts. Juste Bill. Et il a BEAUCOUP à dire.

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