Sundance 2023: Rotting in the Sun, Jamojaya, Cassandro | Festivals & Awards

Dans d’autres moments époustouflants, Chon est en harmonie surnaturelle avec le don apaisant de la nature, tout comme Joyo. La performance d’Unru est une douce merveille et est vraiment douce chaque fois qu’il refuse la demande de départ du fils, ce qui pourrait facilement être ennuyeux avec l’approche d’un acteur différent. Certains de ses moments déchirants impliquent qu’il fasse son rituel matinal préféré consistant à se tenir sur la plage et à rire, levant les bras en l’air. « Jamojaya » a un éventail de grandes émotions, et Unru apporte un pouvoir naturel à chacune d’elles.

Il est important que le drame ici ne se sente jamais facile malgré sa retenue. « Jamojaya » ne parle pas seulement du père qui a soif de l’amour de son fils ; son fils a aussi beaucoup de loyauté qui lui fait mal aussi. James et Joyo sont tous deux en désaccord avec cet environnement, et la direction de Chon fait profondément ressentir chaque instant de cette merveilleuse histoire. Leur lien est tout, et cela signifie tellement quand James décide enfin quoi faire avec son père.

Gael García Bernal donne l’une de ses performances les plus vibrantes dans le film du réalisateur Roger Ross Williams « Cassandre« , jouant un vrai lutteur de Lucha Libre qui a défié une « tradition » sur les exotiques sur le ring. Habituellement, des gens comme son personnage Saúl Armendáriz sont censés perdre et être battus, souvent sous les chants d’insultes homophobes. Saúl demande pourquoi cela ne peut pas arriver dans l’autre sens.Le monde de ces hommes masqués qui se battent dans un ring de lutte, avec une personne forcée d’être moindre, constitue un microcosme puissant dans cette histoire sur la modification des cycles nocifs.

Saúl Armendáriz a créé une sensation Lucha Libre avec son personnage puissant et flamboyant Cassandro, et ce film raconte le voyage émotionnel derrière cette ascension avec beaucoup de cœur. Il ne s’agit pas seulement de Saúl mais des gens de son coin, comme son entraîneur (Roberta Colindrez) et sa mère (Perla De La Rosa). La performance de Bernal est le cœur doux du film, son sourire chaleureux ne faisant jamais allusion à l’ignorance mais à la certitude que sa fierté est plus grande que la haine.

Mais le scénario des co-scénaristes Williams et David Teague est un peu moins stable lorsqu’il s’agit de décrire comment Cassandro de Saúl est devenu si populaire. Par exemple, cela sous-estime un moment charnière qui devrait être plus grand lorsque la foule qui s’enracine contre Cassandro décide qu’elle veut maintenant l’encourager. Et une scène ultérieure, dans laquelle Cassandro est interviewé par un ancien compétiteur sur sa carrière, se sent collée.

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