Ridiculously Imaginative, Grounded, and Poetic: Director Marc Turtletaub on Jules | Interviews
La dernière fois que nous avons parlé, tu m’as dit que votre expérience en tant que PDG vous a aidé à en apprendre davantage sur la collaboration. Comment cela s’est-il appliqué à votre travail sur « Jules » ?
C’est vrai sur tous les films. Les réalisateurs obtiennent beaucoup trop de crédit. Il y a plus de 100 personnes qui participent à la réalisation du film, et le travail du réalisateur est de s’assurer que nous voyons tous le même film. Donc, pour moi, c’est l’une des joies de faire des films. Vous travaillez avec une équipe et vous collaborez. Parfois, l’un d’entre vous fera une erreur, puis quelqu’un d’autre la relèvera, puis ça se renversera, et c’est tout le contraire. Et c’est une des vraies joies. De plus, vous pouvez travailler avec tous ces experts dans des domaines dont je ne suis pas un expert. Cinématographie, production, design, costumes, tous ces différents éléments. J’aime pouvoir participer, même si c’est à la marge.
Votre personnage principal est un extraterrestre mais très différent de certains des extraterrestres les plus effrayants que nous avons vus dans les films. Quel était votre objectif en concevant le personnage ?
Cela commence par le scénario. Dans mon esprit, j’imaginais un extraterrestre, pas une créature. Et la plupart des films qui ont quelque chose qui vient d’un autre endroit, ce sont des créatures, elles sont redoutables avec des ongles et des dents pointus. Ce n’est pas du tout ce qu’est cet extraterrestre. Cela m’intéressait beaucoup parce qu’alors l’extraterrestre peut jouer le rôle de catalyseur pour ce qui est vraiment le cœur du film, qui est le lien entre ces trois principaux [human] personnages. Et c’est ce qui m’a plu chez Jules, c’est qu’il est un catalyseur de connexion. Cela les aide à se connecter à Jules, puis plus tard à se connecter les uns aux autres.
Deux éléments différents. Donc, pour la conception physique, j’ai travaillé avec les gens qui ont fait les prothèses, et j’ai travaillé avec mon chef décorateur, Richard Hoover. Et j’ai dit à Richard: « Je veux que ce soit pratique, mais plus que pratique, je ne veux pas que ce soit CGI. » Comme l’a dit Sir Ben Kingsley, « Je suis si heureux que nous n’allons pas agir contre le ballon au sommet d’un bâton. » Je voulais avoir un vrai extraterrestre, et je voulais avoir un vrai [space] bateau. Et donc, pour Richard, nous avons parlé du but au tout début. Il a commencé à dessiner des images du vaisseau spatial. J’ai dit, pensez à « Le jour où la Terre s’arrêta » et « Flash Gordon », et à ces films classiques des années 50 et 60. C’était notre référence. Parce que sinon, ça aurait été trop contemporain, et je voulais que ça ressemble à un film de science-fiction classique.