Prime Video’s Citadel Traps Priyanka Chopra Jonas and Richard Madden in Played-Out Spy Game | TV/Streaming

Parmi les franchises dont il s’inspire, « Citadel » est indéniablement post-Bond, à commencer par ses deux rôles principaux, interprétés par Priyanka Chopra Jonas et Richard Madden. Ils sont à la fois rusés et vifs d’esprit dans une scène d’ouverture qui se déroule il y a huit ans dans un train italien rapide. Leurs personnages d’espionnage Citadel Nadia Sinh et Mason Kane, respectivement, sont prêts à contrecarrer certains méchants renfrognés (dont nous apprenons qu’ils travaillent pour le nouveau groupe d’espionnage rival de Citadel, Manticore). Mais Nadia et Mason étaient attendus, et les méchants sur lesquels ils tirent et se bagarrent tout au long d’un montage saccadé les tuent presque en faisant exploser le train, les lançant dans un lac en contrebas. Nadia et Mason survivent tous les deux mais perdent leurs souvenirs dans le processus, y compris leur lien chaud et lourd qui a duré des années.

Mason Kane a plutôt bien récupéré: il a continué à vivre une vie domestique américaine tranquille (échos de ce que les Russo ont fait avec Hawkeye) avec une femme, Abby (Ashleigh Cummings) et sa fille Hendrix (Caoillin Springall). Mais cette tranquillité est remise en question lorsqu’il est kidnappé par son ancien génie informatique et patron Bernard (Stanley Tucci), qui révèle ensuite comment le maléfique Manticore a chassé les agents de la Citadelle depuis l’explosion du train. Maintenant, il a besoin de l’aide de Mason pour contrecarrer Manticore et sauver Citadel, sauvant ainsi sa famille. Pour ce faire, Mason doit retrouver Nadia en Espagne et la remettre dans le métier.

« Citadel » n’a que quelques idées intéressantes avec lesquelles jouer, comme la façon dont les souvenirs des agents ont été enregistrés dans de petits flacons injectables, ce qui fait également d’une valise les transportant une denrée rare (et le catalyseur d’une scène de récupération anti-climactique) . Mais ce qui est le plus important à savoir sur le jeu d’espionnage pas si nuancé de cette série des créateurs Josh Appelbaum, Bryan Oh et David Weil, c’est que Citadel = gentils, Manticore = méchants. Nous apprenons cette dynamique à partir de l’une des nombreuses scènes révélatrices et idiotes dans lesquelles le pauvre Stanley Tucci doit vider un tas d’expositions, sa livraison monotone comme un message codé à quel point il s’ennuie. À la fin du premier épisode, Bernard donne à Mason (et à nous) la vérité : Citadel est un groupe d’espions sans loyauté nationale qui sont des forces du bien (le mot « BON » clignote à l’écran) et qui ont sauvé le monde des crises potentielles (le titre « Y2K AVERTED » est alors utilisé avec un visage impassible). Bernard fait ensuite signe à Mason vers un autre ordinateur, peut-être à six pieds de distance, pour raconter un autre diaporama, cette fois sur la gravité de Manticore. L’effondrement des marchés boursiers, les crises pétrolières, les pannes de réseau, c’est si largement néfaste qu’il faut un caméo de GI Joe pour nous réconforter que cette émission sait réellement ce qu’elle fait. (Pas de chance.) Parce que Mason et Nadia ont échappé à leur colère, c’est maintenant à eux deux d’empêcher Manticore d’obtenir tous les codes nucléaires du monde avant d’atteindre la domination mondiale ou d’autres exploits diaboliques du Père Noël.

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