L’origine mythique du nom de Goku le rend beaucoup plus profond que ne le pensent les fans

Même les fans de Dragon Ball pourraient être surpris de savoir que Goku a un autre nom qui n’est pas son prénom Saiyan, Kakarot. L’héritage de Goku en tant qu’artiste martial et héros découle des origines de Dragon Ball en tant que parodie de Journey to the West, quelque chose qui a sans aucun doute façonné même le paysage actuel de Dragon Ball. En fait, le nom secret de Goku est intrinsèquement lié à ces origines nées du grand roman chinois.

Dans les versions originales d’Akira Toriyama pour Dragon Ball, comme révélé dans une interview pour le guide Dragon Ball Daizenshuu 2, il a dépeint Goku comme un garçon singe à part entière. Son deuxième projet était plus proche d’un garçon en tenue de marin qui montait au sommet d’un robot volant, par opposition au nuage Flying Nimbus. Sa troisième et dernière itération s’est installée à mi-chemin entre le singe et le garçon que les fans connaissent aujourd’hui. Cette version finale était due à sa tentative de rester aussi proche que possible du matériel source de son adaptation, Journey to the West. Ce matériel source s’avérera plus tard être la source du nom de son nouveau protagoniste, Son Goku, qui en soi est simplement la traduction japonaise du personnage le plus populaire de Journey to the West.

Le nom de Son Goku est aussi Sun Wukong

Son Goku est la traduction japonaise du nom chinois Sun Wukong, écrit avec les caractères 悟空. Le nom de Goku, en substance, est Sun Wukong. Le lien avec Sun Wukong ne s’arrête pas là, car le nom alternatif de Goku a également des liens profonds avec son parcours en tant qu’artiste martial. Dans l’histoire originale de Journey to the West, un moine bouddhiste du nom de Tang Sangzang est chargé de se rendre en Inde afin de récupérer un ensemble de rouleaux bouddhistes. En chemin, il rencontre un groupe de démons qui deviendront plus tard ses alliés les plus puissants. L’un de ces alliés est Sun Wukong lui-même, et son nom lui-même décrit son long voyage vers l’illumination.

Sun Wukong, et par extension, le nom de Son Goku peut être traduit par « éveillé au vide » ou « conscient du vide ». Ceci est particulièrement important en raison du cheminement actuel de Goku pour atteindre des niveaux plus élevés d’Ultra Instinct. Dans le chapitre 63 de Dragon Ball Super, l’ange en formation Merus sacrifie sa vie afin de sceller la technique de copie de puissance de Moro. Sa mort est finalement le déclencheur de l’ascension de Goku vers Perfected Ultra Instinct, non pas à cause d’un chagrin ou d’une colère accablante, mais parce que Goku a appris à maîtriser ces sentiments et à les éliminer. L’Ultra Instinct de Goku est la façon dont il est devenu éveillé au vide.

Le véritable ultra instinct de Goku met un terme à son illumination

En fait, cette tendance se poursuit également dans la saga Granolah the Survivor de Dragon Ball Super, où Goku développe une nouvelle forme d’Ultra Instinct, le « vrai » Ultra Instinct. Dans cet état, Goku ne se sépare pas complètement de ses émotions, mais les met plutôt à profit. Plutôt que d’être contrôlé par la rage, comme c’était le cas avec sa forme de grand singe, ou de devoir rester en colère pour utiliser Super Saiyan au début, Goku est devenu celui qui contrôle ce qu’il ressent. Goku ressent ses sentiments, mais il ne les laisse pas dominer ses actions – l’expression ultime de l’atteinte de l’illumination.

Que d’autres niveaux de maîtrise soient à venir ou non pour Goku, il est intéressant de noter que son chemin à travers les différentes formes Saiyan a reflété un voyage vers l’illumination. Des décennies d’entraînement aux arts martiaux ont conduit Goku à ce point, et pourtant son nom secret et véritable a révélé l’objectif final dès le début. L’héritage de Goku en tant que ramification de Sun Wukong ne fera que se consolider à mesure que Dragon Ball continue, non seulement en son nom, mais dans ses actions et sa croissance en tant qu’artiste martial.