Les meilleures musiques de films de Philip Glass, classées

Avez-vous déjà regardé une vidéo sans sa musique ? Peut-être que vous faites défiler les réseaux sociaux en classe en regardant des vidéos au hasard mais que vous ne voulez pas vous faire prendre, alors vous gardez votre téléphone en mode silencieux. Si vous allumiez le volume de votre téléphone, que se passerait-il, en plus d’avoir des ennuis avec votre professeur ? Il y a de fortes chances que regarder la vidéo avec le son soit une expérience entièrement nouvelle. Maintenant, pensez à votre film ou série de films préféré et imaginez-le en train de le regarder complètement sans musique. Il y aurait encore du son, car vous auriez le dialogue ainsi que des effets sonores. Mais pensez à quel point ce film serait différent, et peut-être même ennuyeux, sans son arrière-plan musical.

Il est facile de tenir les musiques de film pour acquises, car elles sont toujours présentes. Pourtant, les musiques de film sont peut-être l’un des aspects les plus importants d’un film. C’est parce qu’ils donnent le ton en créant du suspense, en allégeant l’ambiance et en nous mettant à l’aise, ou en nous énervant et en nous donnant la chair de poule. En effet, composer de grandes musiques de film n’est pas une flotte facile et c’est pourquoi l’article d’aujourd’hui met en lumière un compositeur américain talentueux et sous-estimé, Philip Morris Glass.

Considéré comme l’un des compositeurs les plus influents de la fin du XXe siècle, Philip Glass est connu pour son travail minimaliste, qui est une musique souvent composée de couches changeantes et de phrases répétitives avec de légères variations. Alors que ses opéras et symphonies sont considérés comme faisant partie des meilleures musiques classiques modernes, voici un aperçu de certaines des meilleures musiques de film de Glass.

6 Une brève histoire du temps

Photos de Triton

Phillip Glass s’est associé au réalisateur Errol Morris pour composer la musique de A Brief History of Time, qui est un film documentaire biographique de 1991 sur le physicien Stephen Hawking. La musique capture un ton de brillance et d’émerveillement qui dépeint magnifiquement l’essence du brillant Hawking et ses idées impressionnantes. Peu de documentaires sont connus pour leur musique incroyable, donc le travail de Philip Glass parle vraiment de lui-même. En plus de marquer A Brief History of Time, Glass a également composé d’excellentes bandes sonores pour d’autres documentaires, comme The Fog of War, un documentaire de guerre de 2003, et le drame documentaire de 1988 The Thin Blue Line, tous deux également de Morris.

5 Les heures

Films Miramax

Philip Glass n’a pas encore remporté de prestigieux Oscar, mais il a été nominé pour plusieurs pour son travail sur Kundun (1997), Notes sur un scandale (2006) et ce prochain film, The Hours (2002). The Hours raconte l’histoire souvent déchirante de trois femmes à la recherche d’une vie plus significative, et la bande-son correspond parfaitement à leur désir et à leur désir. La partition musicale est simple avec le piano au centre de la scène. Pourtant, il y a d’autres instruments parsemés tout au long des chansons en tandem avec un rythme saccadé qui imite le tic-tac d’une horloge, faisant allusion à ce qui pourrait être, et reflétant ainsi le voyage que les trois femmes entreprennent dans leur vie.

4 Candyman

Photos de Tri Star

Composer la bande originale de films d’horreur est un autre type de bête (jeu de mots). Tout bon score d’horreur devrait mettre ses téléspectateurs mal à l’aise et se tortiller dans leurs sièges, et la bande originale de Candyman en est un excellent exemple. La musique repose fortement sur l’orgue, qui est effrayant en soi en raison de son association au fil des ans avec Dracula et les châteaux hantés. Si vous écoutez le thème de Candyman, vous entendrez le même motif musical encore et encore et à la cinquième fois, il commencera à vous sembler troublant et familier, mais d’une manière étrange. C’est presque comme si le grand méchant du film d’horreur, le Candyman, vous regardait avec des yeux invisibles.

3 Mishima: Une vie en quatre chapitres

Warner Bros.

Mishima : Une vie en quatre chapitres est basé sur la vie et l’œuvre de l’écrivain japonais controversé Yukio Mishima. Son travail a ensuite été adapté dans le film dramatique biographique de 1985 qui raconte son histoire en quatre parties ou chapitres. Cette partition composée par Philip Glass est plutôt bruyante et accrocheuse contrairement à certaines de ses autres œuvres. De plus, la musique change et a un motif musical différent pour chacun des quatre « chapitres » du film. Les différents motifs fonctionnent comme des pièces solo mais s’emboîtent ensuite parfaitement dans leur ensemble pour créer un chef-d’œuvre musical époustouflant.

2 Le spectacle de Truman

Paramount Pictures

Bien que Phillip Glass n’ait peut-être pas encore remporté d’Oscar, il a remporté un Golden Globe pour sa partition musicale pour The Truman Show, qu’il a partagée avec le compositeur germano-australien Burkhard von Dallwitz. The Truman Show est un film de comédie dramatique psychologique, ce qui signifie que la bande originale a pour tâche de capturer plusieurs genres différents. Le travail de Glass est si magnifique, soutenant Truman Burbank alors qu’il vit sa vie quotidienne sous l’œil vigilant de tout le monde. La musique correspond à sa confusion alors qu’il commence à réaliser que tout n’est pas comme il semble. Enfin, il y a une légèreté dans la partition, car le film est également en partie comique et censé être amusant. C’est l’un des travaux les plus fantaisistes et émotionnels de Glass.

1 Koyaanisqatsi

Island Alive / Nouveau cinéma

Koyaanisqatsi est un film documentaire expérimental de 1982 qui explore la relation entre l’humanité et la nature. Le titre du film s’inspire du mot de la tribu autochtone Hopi, qui signifie « vie déséquilibrée ». Koyaanisqatsi présente de nombreuses images de forces élémentaires, de paysages naturels et de la nature, juxtaposées à des images accélérées de villes et d’usines, et est entièrement sans dialogue. D’une durée d’une heure et 27 minutes, le film est accompagné de musique du début à la fin.

Ainsi, Koyaanisqatsi s’appuie fortement sur sa bande originale pour aider à raconter son histoire, sans laquelle il ne serait jamais devenu l’un des films les plus hypnotiques de tous les temps. Par conséquent, Philip Glass a dû composer une bande originale qui couvrirait le film dans son intégralité, ce qui est une tâche difficile pour tout compositeur. Le résultat final est un chef-d’œuvre de Glass, dont la musique est enchanteresse et dramatique, et une œuvre d’art à part entière.

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