Vermines nomme dans la categorie meilleur premier film aux Cesars 2024

Le nouveau film avec Théo Christine, Vermines, nommé dansla catégorie meilleur premier film aux Césars 2024

Le film Vermines, sorti le 27 décembre 2023, a suscité une vague d’admiration de la part de la critique, décrit comme un thriller horrifique d’une angoisse saisissante. Les performances des acteurs ont été unanimement louées, avec des commentaires élogieux sur leur perfection. Ce film, un mélange captivant et étouffant de genres horrifiques et de survie, est dirigé par Sébastien Vaniček. Il met en vedette l’acteur martiniquais Théo Christine dans un rôle principal.

Le 24 janvier, l’Académie des arts et techniques du cinéma a annoncé que Vermines est en lice pour
remporter le César du meilleur premier film et celui des meilleurs effets visuels, reconnaissant ainsi
son excellence tant dans la narration que dans l’innovation technique. Situé dans le décor urbain
d’un immeuble de la banlieue parisienne, Vermines déroule un récit captivant de survie où les
habitants sont confrontés à un scénario terrifiant : une invasion d’araignées mortelles. Cette trame,
mêlant suspense et horreur, a été acclamée par la critique pour son originalité et sa réalisation
intense. Le film a su captiver un large public, attirant plus de 206.000 spectateurs, comme
l’indiquent les données récentes de CBO-Box-Office. Cette performance remarquable au box-office
n’était pas forcément inattendue, tant les œuvres dites « de genre » (qui suivent les codes et
conventions spécifiques d’un genre déterminé, comme l’horreur, la science-fiction, le western ou la
comédie romantique) ont le vent en poupe. Cette tendance se remarque au cinéma, bien sûr, mais aussi dans de nombreux autres médias, des livres aux séries télé en passant par les jeux vidéo et
même les machines à sous de casino en ligne, comme on le constate avec les jeux sur cette page. Ce
triomphe témoigne en tout cas de l’engouement du public pour ce thriller hors du commun, qui
combine habilement l’horreur environnementale avec une profonde étude des dynamiques sociales
au sein d’un cadre urbain dense.


« Pas facile de financer un film qui s’attaque à une peur spécifique, risquant d’éloigner jusqu’à huit
pour cent du public français qui se diraient ‘non, ce film n’est pas pour moi’. » a expliqué Sébastien
Vaniček, le réalisateur. « Néanmoins, mon ambition était de créer une œuvre divertissante et
amusante, qui stimule à la fois la peur et le rire, tout en nous transportant dans divers univers. Mon
objectif était de réaliser un film marquant, car j’étais moi-même attiré par de tels événements
cinématographiques dans ma jeunesse. À mon échelle, je souhaitais produire ce type de film qui te
défie en te disant que tu ne peux pas le regarder, créant une sorte d’excitation comparable à celle des
montagnes russes, te poussant à y aller avec des amis ou ton partenaire. »


Théo Christine, le rôle de la confirmation ?

Formé au prestigieux Cours Florent, Théo Christine, l’acteur principal de Vermines, a su s’imposer
aussi bien au cinéma que sur le petit écran depuis cinq ans. Son talent a été particulièrement
remarqué dans Suprêmes (2021), où il a brillamment interprété le rôle du célèbre rappeur Joey
Starr. Cette performance notable lui a valu une nomination aux Révélations des Césars ainsi qu’une
reconnaissance significative dans l’industrie cinématographique française. Bien que le prix lui ait
finalement échappé, sa prestation dans ce film a été un tournant majeur dans sa carrière, établissant
sa réputation comme un acteur de premier plan capable de s’attaquer à des rôles complexes et
exigeants. Son ascension continue d’ailleurs avec Vermines, confirmant son statut d’acteur
talentueux et polyvalent.


Le film marque une nouvelle étape importante dans la carrière du comédien martiniquais car c’est
son premier rôle dans un film de genre. « Mon personnage, Kaleb, c’est un mec que l’on a placé là,
qui s’est habitué à la place qui lui a été attribuée et qui ne veut pas forcément en sortir. Alors que
justement la chose qui lui ferait de bien, c’est de s’échapper plutôt que de continuer à s’enterrer dans
la vie qui est la sienne. Mais il n’a connu que cela et je pense qu’il y a chez lui une peur de l’inconnu.
En plus, il vit dans l’appartement de sa mère décédée. C’est une attache qu’il refuse d’abandonner.
Nous sommes dans un film de genre, mais dès la lecture j’ai été touché par ce garçon. En ce qui
concerne le tournage en lui-même, travailler en permanence dans des décors pleins de vraies
araignées a été difficile au début, forcément, mais je me suis très vite habitué et j’ai compris à quel
point il s’agissait d’animaux fascinants. Je peux maintenant les manipuler sans la moindre peur ni le
moindre dégout. »

Il se retrouve en compétition aux Césars pour le prix du meilleur premier film avec des œuvres
notables comme Bernadette, un biopic sur la vie de Bernadette Chirac réalisé par Léa Domenach,
Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, un film audacieux et percutant, Le Ravissement d’Iris
Kaltenbäck, une œuvre captivante et profonde sur l’histoire d’une jeune femme qui emprunte
l’enfant de sa meilleure amie et fait croire à un homme que c’est le sien, ainsi que Vincent doit
mourir de Stéphane Castang, un film poignant qui raconte comment la vie d’un homme bascule
lorsqu’il devient la cible d’attaques meurtrières, sans motif apparent, et qu’il est contraint de fuir et
de réinventer sa vie.

La diversité et la qualité des films en lice cette année témoignent de la richesse et de la vitalité du
cinéma français. La cérémonie des Césars aura lieu le 23 février à Paris, dans la salle de l’Olympia. 24
statuettes, sans compter les César d’honneur remis à Agnès Jaoui et Christopher Nolan, seront
distribuées au cours d’une soirée animée par Valérie Lemercier.

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