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Lamb Avis critique du film & résumé du film (2021)

C’est sur les talons de cette misère silencieuse que le bonheur du duo arrive enfin au plus qu’est-ce-que-c’est-ce-que-c’est forme imaginable, la WTF à laquelle un personnage tardif réagit également dans l’un des divers moments de comédie impassible subtile du film. Un spectacle choquant à recevoir et à accepter pour le spectateur, c’est une révélation qui présente également un immense défi d’écriture pour tout critique tentant de rendre justice au rythme du film à travers ses secrets. Alors que la créature adorablement déroutante qui bénit la maison de Maria et Ingvar est en grande partie la prémisse de « Agneau », les co-auteurs Jóhannsson et Sjón (également poète et auteur) dissimulent son identité et exposent son visage d’une manière si studieusement lente. qu’on y réfléchit à deux fois avant de la décrire et peut-être gâcher l’expérience pour les lecteurs. À cet égard, il est préférable d’entrer complètement froid dans « Lamb », qui devient de plus en plus un bâtard de psychodrame folklorique et d’horreur de chambre, avec des préoccupations et une humeur qui se situent quelque part entre « The Witch » de Robert Eggers et « Midsommar » d’Ari Aster. même lorsque le film ne peut pas maintenir son attrait brut tout au long, contrairement à ces titres. Cela dit, continuez à lire uniquement si vous n’êtes pas trop préoccupé par les spoilers.

Ceux qui sont toujours avec moi : rencontrez Ada, une tarte mi-agneau mi-humaine, vraisemblablement créée avec l’aide de marionnettes CGI ainsi que de vrais animaux et de jeunes acteurs. Maria et Ingvar l’accueillent dans leur modeste maison avec tant de chaleur et de désinvolture qu’on se demande s’ils sont capables de voir ce que nous faisons tous. Ils la nourrissent, la baignent et la bordent comme si tout était extrêmement normal avec cette créature câline, soi-disant un cadeau que la nature leur a accordé. Ce qui perturbe leur nouveau contentement, c’est l’arrivée du frère d’Ingvar, Pétur (Björn Hlynur Haraldsson), un frère manifestement proche d’Ingvar, et peut-être plus proche qu’il ne devrait l’être de sa belle-sœur.

La dynamique rivale que Jóhannsson établit au sein du ménage est à la fois diaboliquement amusante à suivre et qui s’use rapidement avec peu de choses à développer. On pourrait en dire autant des préoccupations primordiales du film concernant la parentalité, le chagrin et la domination avide de l’humanité sur la nature pour protéger leurs intérêts immédiats et égoïstes par tous les moyens nécessaires. (Ceux qui sont extrêmement sensibles à la souffrance et aux accidents des animaux devraient particulièrement se méfier de la compagnie de ces personnes qui veulent avoir leur agneau et le manger aussi.) Ce n’est pas tant que les co-auteurs Jóhannsson et Sjón manquent d’idées profondes autour de ces thèmes. Mais « Lamb » les met tous en veilleuse pendant trop longtemps, privilégiant son esthétique et son ton habiles à une exploration significative des angoisses en son cœur.

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