La Malédiction de la Dame Blanche : Critique et avis du film

Faut-il craindre La Malédiction de la Dame Blanche ?

Titre original : The Curse of La Llorona Réalisateur : Michael Chaves Acteurs : Linda Cardellini, Sean Patrick Thomas, Raymond Cruz  Distribution : Warner Bros. France  Durée : 1h34 Genre : Epouvante-horreur 

Date de sortie : 17 avril 2019

Synopsis : La Dame Blanche. Spectre terrifiant, pris en étau entre le paradis et l’enfer, piégé par un terrible destin dont elle est elle-même l’artisan. La seule évocation de son nom sème la terreur dans le monde depuis des siècles. Quand elle était en vie, elle a noyé ses enfants dans un accès de folle jalousie, puis, dévastée par le chagrin, elle s’est jetée dans le fleuve déchaîné. Désormais, ses larmes sont devenues éternelles. Elles sont même mortelles et tous ceux qui entendent ses appels sinistres la nuit sont maudits. Tapie dans l’ombre, la Dame Blanche s’attaque aux enfants, cherchant désespérément à remplacer les siens. Au fil des siècles, elle est devenue de plus en plus prédatrice… et ses méthodes de plus en plus terrifiantes. Los Angeles, années 1970. La Dame Blanche hante la nuit… et les enfants. Ignorant les avertissements d’une mère soupçonnée de violence sur mineurs, une assistante sociale et ses enfants sont projetés dans un monde surnaturel des plus effrayants. Pour espérer survivre à la fureur mortelle de la Dame Blanche, leur seul recours est un prêtre désabusé et ses pratiques mystiques destinées à repousser les forces du mal… à la frontière où la peur et la foi se rencontrent…

Méfiez-vous de ses pleurs glaçants… Elle est prête à tout pour vous entraîner vers les ténèbres. Car sa douleur ne connaît pas de répit – son âme tourmentée n’a pas droit au repos. Et il n’existe aucun moyen d’échapper à la malédiction de la Dame Blanche.

**Mon avis**

Dans l’univers de Conjuring, voici le dernier venu qui passe bien inaperçu : La Malédiction de la Dame Blanche.
Qui aurait cru que le film faisait partie de la franchise de** James Wan** ? Car aucune publicité à ce niveau n’a été faite, le studio aurait-il souhaité la jouer solo sans s’appuyer sur le succès des Warren ? On dirait bien mais résultat, très peu de spectateurs dans les salles. Mais aussi, après la grosse déconvenue de La Nonne, second spin-off officiel de la franchise, on peut comprendre la tentative. Et dans ce cas, il y a du lieux.

Non, La Malédiction de la Dame Blanche n’arrive pas au niveau de Conjuring, réalisé par Wan, mais le film signé Michael Chaves (c’est son premier long-métrage), a le mérite de faire un peu mieux que La Nonne, dont le niveau n’était pas très élevé.
Là où le film fait mieux, c’est avec l’histoire de cette malédiction, qui n’a d’ailleurs aucun rapport avec celle que l’on connait et qui intéressante. Du coup on peut critiquer cette mauvaise traduction de titre qui induit en erreur, même si elle est plus parlante et peut plus facilement attirer en salle. Tout une stratégie que cette Malédiction de la Dame Blanche, ça en devient tout aussi intéressant de comprendre le pourquoi du comment de ces choix.

Pour revenir au film, l’histoire est intéressante et on se laissera sursauter plusieurs fois, malgré la présence d’une musique assez forte qui prévient des événements qui font survenir, ou des jump-scares qui sont vus et revus. Il y a deux petites tentatives d’humour qui ne fonctionnent pas mais qui font quand même sourire. (Au moins on n’est pas dans La Nonne qui abusait à un point incroyable de l’humour pour un film d’épouvante.)

Au final, on ira voir La Malédiction de la Dame Blanche si l’on a envie de se faire un petit peu peur mais rien de bien marquant ou vraiment effrayant.
Et puis pour le plaisir de voir Linda Cardellini, même si ce n’est pas un très grand rôle.

Ma note : 2/5

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