Patients : Critique et avis du film

Patients est le premier film réalisé par Grand Corps Malade. Une réussite ?

Réalisateur : Grand Corps Malade, Mehdi Idir Acteurs : Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Yannick Renier Distribution : Gaumont Distribution Durée : 1h50 Genre : Comédie dramatique

Date de sortie : 1er mars 2017

Synopsis : Se laver, s’habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire à son arrivée dans un centre de rééducation suite à un grave accident. Ses nouveaux amis sont tétras, paras, traumas crâniens…. Bref, toute la crème du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont résister, se vanner, s’engueuler, se séduire mais surtout trouver l’énergie pour réapprendre à vivre. Patients est l’histoire d’une renaissance, d’un voyage chaotique fait de victoires et de défaites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres : on ne guérit pas seul.

Mon avis

Pour son premier film, le chanteur et slameur Grand Corps Malade a choisi d’adapter sa propre histoire. Celle de son année passée en centre de rééducation suite à un accident.

Le résultat donne Patients, une excellente surprise qu’il serait dommage de rater.
Le film commence à mettant le spectateur à la place du personnage de Ben, joué par Pablo Pauly, allongé sur son lit avec vue uniquement sur le plafond et la lumière. Le tout coupé par les passages des têtes de ses parents ou encore du personnel médical. Le ton est donné lorsqu’il peut enfin parler et qu’il rejoint donc le centre de rééducation.

Des rires, le film en propose beaucoup (pas trop non et pas trop lourds), avec le personnage bruyant et agaçant de Jean-Marie, les répliques de Ben qui malgré son accident ne se décourage pas.
Patients c’est une belle leçon de vie, de ténacité même si tous les personnages n’auront pas la réussite de Ben, car chaque corps réagit différemment et chacun à son caractère. On s’attache énormément à cette petite bande qui arpente les couloirs du centre avec leurs fauteuils, se lancent dans des combats de tétras.
On est sensibilisé à ce monde et à l’une des répliques d’un personnage sur le pourquoi il n’y a « qu’eux » dans ce centre.

La réalisation est simple et efficace, avec des bons plans et surtout un thème musical qui revient sur les moments clés.
Ce qui est appréciable dans le film de Grand Corps Malade c’est qu’on ne plonge jamais dans le pathos. Oui c’est triste mais pas question de s’apitoyer et de pleurer toutes les cinq minutes avec une musique trop présente. Non rien de tout ça ici.
C’est intelligent et on aimerait voir plus de film de ce genre. En plus de vouloir revoir rapidement les cinq acteurs que l’on découvre avec plaisir.

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