Huesera: The Bone Woman Avis critique du film (2023)

Val est une rebelle, voyez-vous, avec un passé punk rock anti-autoritaire et une ex-petite amie nommée Ursula (Martha Claudia Moreno) qui offre une alternative tentante à la nouvelle vie domestiquée de Val. (Dans une scène de flashback, une adolescente Val et ses amis fuient les flics en criant : « Je n’aime pas la domestication ! » – si seulement elle pouvait se voir maintenant.) L’idée que, désormais, elle est une « Maman « Le premier et une personne en second dérangent clairement Val. Elle n’aime rien de maternel, et les taquineries de sa famille à propos de la fois où elle a laissé tomber un garçon voisin pendant qu’elle gardait l’enfant exacerbent son sentiment qu’il y a quelque chose de cassé en elle. Il est difficile de dire si l’anxiété de Val à propos de ses choix de vie ou les visions terrifiantes de la mort et des blessures viennent en premier, mais elles augmentent définitivement les unes avec les autres.

Ce thème se combine avec une approche d’horreur corporelle des changements physiques qui accompagnent la grossesse, ainsi qu’un récit de possession / exorcisme qui fait de la psychose post-partum un monstre. Tous ces éléments sont nécessaires pour porter le film : aucun d’entre eux n’est assez fort pour assumer « Huesera » tout seul, et l’élan de l’histoire commence à s’estomper une fois que toutes les pièces du puzzle pertinentes ont été disposées. Heureusement, Cervera ramène « Huesera » avec une séquence hallucinante et KO vers la fin du film, mettant en vedette un corps de ce que le générique appelle « Ballerinas Huesero » dont les membres se plient à des angles effrayants et non naturels.

« Huesero » est l’espagnol pour « rebouteur », un type de guérisseur populaire qui se spécialise dans la réparation et la réparation des os brisés. L’imagerie ici est plutôt du genre cassante – si vous trouvez des os qui sortent de la chair bouleversants, ce film peut vous rendre étourdi – mais le titre suggère que Val doit peut-être être brisée avant de pouvoir être reconstituée. La toute fin du film donne une tournure provocatrice à la prémisse qui ne devrait pas être gâchée ici, mais renforce le point de vue audacieux et sans vergogne de Cervera. Parfois, la seule issue est de passer.

À l’affiche en salles et disponible en VOD le 16 février.

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