[Critique Série] Elementary Saison 1

Alors que la série britannique Sherlock cartonne, les américains ont décidés de rebondir sur ce succès en créeant leur série : Elementary où Sherlock Holmes se retrouvent à New York.

Malheureusement, Elementary est une série qui souffre beaucoup de la comparaison à son homologue britannique. CBS était parti pour faire un simple remake au départ puis a su changer d’avis pour mieux s’adapter à leurs spectateurs et ainsi les deux séries sont bien différentes.

Elementary reprend bien des codes du duo Holmes/Watson et les modernise à sa façon. La connexion entre les deux personnages est plus personnelle et plus complexe que dans la série Sherlock, puis avoir donner le rôle de Watson a une femme est audacieux et très intéressant. Si le format reste simple, celle des enquêtes policières, on voit que le résonnement de Holmes est différent et donc porte un nouveau point de vue. Chaque épisode s’améliore un peu par rapport au précèdent.

La situation de Holmes au début de la série est aussi bonne, puis prendre comme acteur Johnny Lee Miller, le second choix de la série britannique est vraiment excellent. Certes le format US fait perdre un peu de charme mais à la fin cette première saison réussit à se rattraper grâce à un très bon fil rouge et à des guests bien choisis.

Elementary démarre doucement pour mieux accrocher le spectateur par la suite et donner enfin de la consistance à cette première saison avec un excellent fil rouge et de bons acteurs.


Note:

Elementary
Créée par Robert Doherty en 2012
Avec Johnny Lee Miller, Lucy Liu, Aidan Quinn, John Michael Hill,…

Genre: Policier, Drame
Saisons: 2, en production

Synopsis: Une version moderne des aventures de Sherlock Holmes dans le New York contemporain.
Renvoyé de Londres en raison de son addiction à l’alcool, Sherlock s’installe à Manhattan où son richissime paternel l’oblige à cohabiter avec son pire cauchemar : une personne sobre chargée de veiller sur lui. Ancienne chirurgienne promise à un bel avenir, Joan Watson a perdu un patient et sa licence trois ans plus tôt. Ce nouvel emploi est pour elle une nouvelle façon d’aider les autres, et surtout une pénitence qu’elle s’impose. Quand Sherlock devient consultant pour la police new-yorkaise, Watson n’a d’autre choix que suivre son irascible « client » lors de ses investigations. Très vite, ils réalisent l’un et l’autre les avantages que peut leur apporter un tel partenariat.

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