[Critique] Fastlife

Fastlife Thomas Ngijol 2014

Thomas Nigjol s’est fait connaître au cinéma avec son compère Fabrice Eboué. Après avoir co-dirigé « Case Départ », une assez bonne surprise qui trait du racisme de manière assez intelligente, il se lance en solo dans la réalisation avec Fastlife, l’histoire d’un ancien coureur olympique qui vit encore dans le passé et qui tente de faire son come-back. Un résultat assez décevant.

Le principal souci du film vient certainement de son personnage principal : le personnage est antipathique et on n’arrive pas à s’attacher à lui. Car si les anti-héros sont fréquents au cinéma, il reste possible de s’attacher à eux, la preuve avec Kuzco de Disney. Et parce que notre héros n’est pas du tout attachant, c’est avec énormément de lourdeur que l’on suit ses péripéties.

L’un des autres soucis du film, c’est son classicisme. Là où Case Départ ou le Crocodile du Botswanga arrivait à nous surprendre avec des angles et des thématiques abordées de manière originale, Fastlife pêche par son manque de nouveauté. Car au final, le film tente de suivre le chemin classique de la descente aux enfers, avec une tentative de rédemption du personnage. Mais en plus de ce pitch assez banal, le découpage du film est très mal géré et produit d’énormes longueurs. La descente aux enfers est beaucoup trop longue et surtout manque de piment. Quelques scènes vont faire sourire, mais lorsque l’on comprend où l’histoire veut en venir, les gags ne font pas effets car trop attendus. Ce n’est que lors des rares dialogues quasi-improvisés que le rire arrive.

Fast life Thomas Ngijol 2014

Trop classique, le film n’arrive pas à nous emporter autant que les deux précédents films avec l’acteur. Trop long et sans surprise, on n’est jamais emporté. Dommage.

Note:

Note-4-10

The Raid

Fastlife

Réalisé par Thomas Ngijol

Avec Thomas Ngijol, Karole Rocher, Julien Boisselier  …

Date de Sortie: 16 Juillet 2014

Genre: Comédie

Synopsis: FASTLIFE : aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres : telle est la devise de Franklin. Franklin est un trentenaire mégalomane obnubilé par l’envie de briller à n’importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vivre la Fastlife.

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