[Critique] Demain ne meurt jamais

Demain ne meurt jamais 1997

La saga James Bond est et restera une saga à part au cinéma. Elle suit, comme chacun sait, un agent secret anglais doté d’un flegme et de one-liners à toute épreuve. La saga est la plus longue du cinéma. Le premier, Dr. No a fêté ses 50 ans cette année.

C’est pourquoi, nous allons passer en revue à travers nos critiques, ses 22 films avec en apothéose sa dernière aventure : Skyfall.

La saga James Bond ayant changé d’acteur lors du dernier film, celui-ci était un épisode de transition, qui fut d’ailleurs réussi et très bien réalisé. Après le refus de Martin Campbell de continuer, on appela Roger Spottiswoode.

Ce 18e épisode, Demain ne meurt jamais, est un retour aux sources, un James Bond discipliné, dans les règles de l’art, écrit par un fan pour les fans de la saga. Rien n’est vraiment original à première vue mais tout y est très efficace. James Bond est devenu un héros de films d’actions plutôt bien troussés, avec des scénarios plutôt malins et des dialogues sympathiques.

On y trouve un James Bond d’une classe inégalée avec Pierce Brosnan, un méchant génialement cabotin (voir Jonathan Pryce faire une démonstration de kung-fu vaut son pesant de cacahuètes), un bras droit monolythique, blond et immortel, deux James Bond Girls sympathiques, avec une Michelle Yeoh qui s’approche de la perfection d’une Carey Lowell dans Permis de Tuer et des cascades parfois tout simplement dantesques, comme l’introduction, la séquence de la grande affiche ou celle de la moto conduite à deux. On trouve même des séquences de pure comédie, comme celle du Dr. Kaufman, joué par l’excellent Vincent Schiavelli.

On ne pourra donc que regretter le manque d’originalité du film et par extension son manque d’ambition, au vu de l’apparente aisance de Roger Spottiswoode derrière la caméra. Demain ne meurt jamais est un bon James Bond de série, le genre qu’on voit et qu’on aime revoir tant on l’a oublié quelques jours après sa vision. Divertissant en diable, il s’impose comme une excellente incarnation de la formule ”James Bond”. Il serait quand même bien que le 19e soit un peu plus ambitieux.

Demain ne meurt jamais 1997

Un poil en dessous de GoldenEye, ce dix-huitième James Bond n’en est pas moins réussi. Un casting de luxe (Brosnan, Pryce, Hatcher, Yeoh) pour donner à Demain ne meurt jamais un scénario diablement réaliste, auquel s’ajoute une intensité sans répit. Le rôle de 007 va à Brosnan comme un gant.

Note :

Note-8-10

Demain ne meurt jamais
Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Pierce Brosnan, Michelle Yeoh, Jonathan Pryce, Teri Hatcher,…

Date de Sortie: 17 Décembre 1997
Genre: Espionnage, Action, Drame

Synopsis: L’agent 007, alias James Bond, a pour mission de localiser l’épave du « Devonshire », une fregage de la Royal Navy, perdue dans les eaux territoriales chinoises. Il doit egalement retrouver le coupable de l’attentat, un certain Henry Gupta, ancien gauchiste activement recherché par le FBI et, enfin, remonter jusqu’au cerveau de l’operation, Elliot Carver, proprietaire du quotidien « Tomorrow » et patron du plus grand empire mediatique de tous les temps.

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