Asteroid City Avis critique du film & résumé du film (2023)

Le drame humain de la partie Asteroid City du film, qui trouve Augie, son beau-père Stanley (Tom Hanks) et les enfants Steenback, entre autres, négociant avec un chagrin affreux, est interrompu par non pas une mais deux visites de un vaisseau spatial extraterrestre. La nouvelle connaissance de la vie intelligente ailleurs dans l’univers ne résout les problèmes de personne – elle les oblige simplement à rester dans le désert pendant au moins une semaine de plus. En regardant par les fenêtres de leur cabine, Augie et Midge comparent leurs notes, Midge concluant: « Nous ne sommes que deux personnes catastrophiquement blessées qui n’expriment pas la profondeur de notre douleur parce que … nous ne le voulons pas. »

Johansson est tout à fait séduisant dans un mode mi-énigmatique, mi-silencieux, tandis que la performance de Schwartzman est révélatrice. L’acteur – qui a joué Max Fischer et a participé à presque tous les films d’Anderson depuis – montre une nouvelle maturité ici, pratiquement gravitas, jouant un homme sans défense plutôt qu’un adolescent rachitique. La nature de son rôle – en plus de jouer Augie, il joue l’acteur jouant Augie, un acteur-dramaturge qu’Earp hésite au départ à lancer – lui permet de se forger deux affiliations amoureuses discrètes (une peut-être, une définitivement), ce qui rend sa performance doublement délicate à exécuter, et doublement agréable à regarder.

Toute l’action du film – et il y en a tellement, et tout se délecte de la joie de la création, de la performance, de l’invention humaine qui cherche une splendeur cosmique – finit par se concentrer sur la question banale et pourtant dévorante, « Qu’est-ce que est le sens de la vie ? Bien sûr, le film ne pose pas la question aussi clairement. Elle prend ici la forme de l’énoncé, articulé comme un plaidoyer : « Je ne comprends pas la pièce. Suivie de la question déchirante, « Est-ce que je le fais bien? »

« Asteroid City » dépeint une magnifique galerie de personnes sous diverses formes, de l’art du spectacle et de la vie du spectacle, essayant toutes de bien faire les choses. C’est un engin sui generis qui a néanmoins son cœur dans les classiques modernes – j’ai ressenti des échos de « Our Town » et « Citizen Kane » et autres tout au long. Mais plus clairement, à la fin, j’ai entendu la voix d’un maître différent. Recommandant le film à un vieil ami, je lui ai dit que « Asteroid City » était comparable à une autre grande célébration/interrogation cinématographique de la performance comme vie, de la vie comme performance : « The Golden Coach » de Jean Renoir. Ouais, c’est si bon.

À l’affiche dans certains cinémas et disponible dans tout le pays le 23 juin.

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