A PAvis critique of the 2023 Rendez-Vous with French Cinema | Features

En parlant d’ambitions étranges, le cinéaste culte Quentin Dupieux revient avec son dernier, « Fumer fait tousser » (10 et 12 mars). Les résultats sont bizarres et délabrés, même selon ses critères. Le film commence comme une parodie de super-héros sur The Tobacco Force – un groupe de héros qui combattent les menaces contre la Terre en exploitant les éléments mortels qui entrent dans les cigarettes (bien qu’ils prétendent être contre le tabagisme). Dans cette aventure, The Tobacco Force est envoyé en retraite par son patron (un grotesque rat baveux qui est néanmoins un succès auprès des dames) pour travailler sur la cohésion d’équipe avant de combattre une nouvelle menace à venir. Une fois arrivés, le film se tourne vers eux en leur partageant des histoires d’horreur bizarres (dont une relayée par un poisson en cours de cuisson) qui occupent une grande partie du temps de fonctionnement.

Comme la plupart des films de Dupieux, son attitude anti-genre est certainement audacieuse, et il y a des moments très drôles ici et là (dont le meilleur est probablement la deuxième et la plus courte des histoires). Cependant, comme d’habitude, il brûle ses bonnes et ses mauvaises idées si rapidement que même à 82 minutes, Dupieux s’épuise bien avant la fin, laissant son casting, dont Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier, Vincent Lacoste et Adèle. Exarchopoulos – l’air vaguement perplexe devant l’absurdité. Les fans de Dupieux peuvent en effet l’apprécier, mais « Smoking Causes Coughing » laissera sans aucun doute les autres plus déconcertés que d’habitude.

Cependant, de tous les films au programme cette année, à l’exception de deux que je n’ai pas eu l’occasion de voir, celui de Florent Gouelou « Trois nuits par semaine » (les 11 et 12 mars, en présence de Gouelou le 11) et celle de Christophe Honoré « Garçon d’hiver » (9 et 11 mars, avec Honoré apparaissant le 11) – mon préféré est de loin « Les Cinq Diables » (4 et 8 mars), l’extraordinaire second long métrage de la scénariste/réalisatrice Lea Mysius (qui introduira la séance du 4). Sur le papier, le film ressemble à un étrange hybride de « Petit Maman », « Le bleu est la couleur la plus chaude » et « Parfum », mais il se transforme en quelque chose d’unique et d’assez fascinant. « The Five Devils » raconte l’histoire d’une jeune fille nommée Vicky (Sally Drame dans une première performance à élimination directe) qui a un odorat extraordinairement développé qui lui permet de reproduire l’odeur de n’importe qui ou de n’importe quoi qu’elle rencontre et de les garder dans des bocaux dans sa chambre . Pendant ce temps, sa mère, Vicky (encore Exarchopoulos), trouve sa relation avec son mari pompier (Moustapha Mbengue) de plus en plus difficile lorsque sa sœur troublée (Swala Emati) revient pour rester avec eux dans la ville rurale où Vicky a grandi et où leur vie étaient liés par une tragédie passée. Je vous laisse découvrir comment ces scénarios se rejoignent, mais le récit hypnotique et élégamment mis en scène de Mysius fera tourner les têtes et briser les cœurs dans la même mesure. Confirmation des talents de réalisateur indéniables de Mysius, « The Fire Devils » sera sûrement l’un des films les plus captivants de l’année.

Pour plus d’informations sur les horaires de projection, les billets et les apparitions programmées, cliquez ici. Le programme Rendez-Vous with French Cinema se déroule au Walter Reade Theatre de New York du 2 au 12 mars.

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