Une suite fantastique remet la franchise sur les rails
Attachez votre pack de protons, rangez le compteur PKE et montez l’Ecto-1 pour passer un bon moment au théâtre. Je suis ravi d’annoncer que Ghostbusters: Afterlife est une suite fantastique sur tous les fronts. Il capture brillamment le plaisir, l’humour et le cœur de l’original. Le réalisateur Jason Reitman a réussi à prendre les rênes de son père légendaire. Il a conçu une nouvelle aventure incroyable qui ravira les fans inconditionnels et les débutants. Écoutez la chanson thème de Ray Parker Jr.. Coupure sur Janine Melnitz (Annie Potts), « Qui allez-vous appeler ? »
Ghostbusters: Afterlife se déroule au milieu de nulle part. Callie (Carrie Coon), une mère célibataire fauchée et frustrée, déménage ses deux enfants à Summerville, Oklahoma. Elle a récemment hérité d’une ferme isolée d’un père qui l’a mystérieusement abandonnée lorsqu’elle était enfant. Son fils adolescent, Trevor (Finn Wolfhard), panique en voyant l’état de délabrement de leur nouvelle maison. Mais sa fille intelligente et socialement maladroite, Phoebe (McKenna Grace), est fascinée par les gadgets bizarres qui jonchent la propriété tentaculaire.
Summerville souffre de tremblements de terre périodiques même s’il est loin d’une ligne de faille. Phoebe apprend que son professeur de sciences (Paul Rudd) a enquêté sur les phénomènes étranges. Et se fait un ami (Logan Kim) pour la première fois de sa jeune vie. Les événements à la ferme prennent une tournure inquiétante lorsque Phoebe trouve un compteur PKE. Cela la conduit à quelque chose qui ne devrait pas être possible. Phoebe se rend vite compte que la ferme n’est pas ce qu’elle paraît. Son grand-père y est allé pour empêcher la fin du monde. Une tâche qui revient malheureusement à sa famille, mais ils ne sont pas seuls dans le combat.
Ghostbusters: Afterlife m’a rappelé le film d’aventure classique The Goonies, bien qu’avec un élément surnaturel. Un groupe d’enfants et d’adultes maladroits doivent se réunir pour résoudre une situation épique. La moitié du plaisir est de les regarder découvrir comment utiliser l’équipement de zapping d’apparition. Les packs de protons sont vraiment géniaux, mais ils ne sont pas faits pour griller le pain au laser. Le script de Gil Kenan et Jason Reitman utilise les tests hilarants de Phoebe pour mettre tout le monde au courant du matériel source. C’est un Ghostbusters 101 qui prépare intelligemment les acteurs et le public pour un troisième acte bourré d’action.
Ghostbusters: Afterlife est un hommage affectueux à Harold Ramis. Le concept de l’uber nerd Egon Spengler en tant que père absent dirige le récit intrigant. Pourquoi a-t-il quitté sa famille et ses amis pour devenir un « agriculteur de la terre » en Oklahoma ? Les réponses sont sacrément intéressantes. Le film ne succombe pas aux souvenirs élogieux ou au service des fans. L’intrigue est très détaillée avec quelques rebondissements inattendus. Disons simplement que le méchant n’est pas un jeu d’enfant.
Le redémarrage de Ghostbusters en 2016 a été un désastre total. La puanteur de ce film a été glorieusement emportée. Jason Reitman remet la franchise sur la bonne voie pour un avenir radieux. Les nouveaux personnages sont faciles à enraciner. Ghostbusters: Afterlife établit une nouvelle génération, mais respecte et intègre toujours logiquement la distribution originale. Il y aura des acclamations et des larmes dans la finale. Restez pendant et après le générique. Ghostbusters: Afterlife est produit par Columbia Pictures, Bron Creative et Ghost Corps. Il sortira en exclusivité dans les salles le 19 novembre par Sony Pictures.
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