Une cour d’appel juge que les accusations de pornographie enfantine portées par le procureur du Texas contre Netflix sont « de mauvaise foi ».
Sommaire
Un jugement sans appel qui marque un tournant judiciaire
Dans un revirement judiciaire notable, il a été statué que les accusations portées contre Netflix relatives à la diffusion de pornographie enfantine étaient infondées et dénuées de bon sens juridique. La Cour d’appel a énoncé clairement sa position en soutenant que les démarches du procureur relevaient d’une poursuite mal intentionnée.
Le combat pour les droits du premier amendement
L’autorité judiciaire a souligné l’importance du premier amendement dans son jugement, rappelant que les droits qu’il protège ne doivent pas être enfreints par des actions procédurales sans fondement légal ni intérêt légitime. Il a été affirmé que les mesures d’injonction visant à respecter cette liberté fondamentale servent toujours l’intérêt général.
Une confirmation sans équivoque du tribunal
L’opinion du tribunal a été catégorique : les accusations de pratiques abusives par les procureurs sont prises très au sérieux et ne seront pas tolérées. Le tribunal a confirmé la décision antérieure en faveur de Netflix, laissant peu de place au doute quant à la légitimité de la démarche du procureur.
La véritable intention derrière « Cuties »
Le film « Cuties » est au centre d’une controverse depuis sa sorti, bien que ses intentions soient d’ouvrir le dialogue sur la place dommageable des médias sociaux et l’hyper-sexualisation précoce dans la société actuelle. La réalisatrice Maimouna Doucouré a exprimé ce dessein à travers le récit de jeunes filles de 11 ans.
Une campagne de promotion inappropriée de la part de Netflix a suscité un tollé public, ce qui a en retour alimenté des accusations exacerbées par des groupes extrémistes. La plateforme a rectifié le tir en retirant l’affiche contestée et en présentant des excuses officielles pour cette méprise sur le message du film.
La persévérance de Netflix face à l’adversité juridique
La plainte initiale, lancée contre l’entreprise en 2020, a abouti à une décision de justice favorable en 2022, interdisant toute poursuite abusive par le procureur, reconnu coupable de mauvaise foi. Ce dernier tenta de contester cette première décision, mais fut confronté à un rejet unanime et définitif de ses prétentions.