Suicide Squad : pourquoi la fin de Batman est ratée, et gâche les jeux Arkham

Suicide Squad : pourquoi la fin de Batman est ratée, et gâche les jeux Arkham

L’univers des super-héros est en émoi depuis la sortie de Suicide Squad : Kill the Justice League, le titre tant attendu censé clôturer avec panache la série emblématique des jeux Batman Arkham. Cependant, le résultat a de quoi décevoir aussi bien les critiques que les fans de la première heure. Ce nouvel opus, qui propose d’incarner la bande de anti-héros formée par Harley Quinn, King Shark, Captain Boomerang et Deadshot, avait la lourde tâche de donner une conclusion digne de la saga emblématique, mais semble avoir trébuché à l’arrivée.

L’ultime aventure batmanesque ternie par un final controversé

La promesse était prometteuse : affronter l’invasion de Brainiac, un extraterrestre ayant le pouvoir de lobotomiser les super-héros pour les transformer en marionnettes maléfiques. Avec des figures emblématiques telles que Superman, Batman et Flash passant du côté obscur de la force, ce scénario aurait pu marquer un tournant épique pour la Suicide Squad. Pourtant, le traitement de certains personnages, et en particulier de Batman, reste pour beaucoup un goût d’inachevé.

Quand la chute du Chevalier Noir laisse les joueurs sur leur faim

Les références aux célèbres techniques d’infiltration des jeux Batman Arkham ne suffisent pas à masquer les défaillances scénaristiques de ce dernier opus. La manière dont Batman est mis hors jeu – une exécution en pleine rue par Harley Quinn – s’avère particulièrement amère pour ceux qui ont suivi ses aventures depuis Arkham Asylum. Ce départ abrupt et sans éclat ne semble pas honorer comme il se doit la profondeur et l’évolution du personnage au fil des jeux.

La question qui persiste est celle de savoir si cette conclusion était réellement nécessaire. La saga Batman Arkham est célèbre pour avoir suivi l’arc narratif complexe et la croissance de son protagoniste principal. La finalité de son histoire, intégrée dans un jeu qui semble pressé de tourner la page, se retrouve noyée dans une représentation qui pourrait être perçue comme insensible et désinvolte.

Le résultat est que de nombreux joueurs ressentent un sentiment de perte, non pas face à la mort d’un grand super-héros, mais devant ce qu’ils considèrent comme une opportunité manquée de célébrer un véritable adieu à l’univers riche et nuancé de Batman Arkham. Alors que la conclusion tant attendue de cette épopée vidéo-ludique aurait pu être l’occasion de réunir les fans autour d’une expérience mémorable, ce dernier chapitre pourrait plutôt être retenu pour la frustration qu’il suscite.

En dépit de ces critiques, il reste à voir comment la communauté des joueurs réagira à long terme et si Suicide Squad : Kill the Justice League trouvera sa place dans le panthéon des jeux vidéo de super-héros. Pour l’instant, c’est un héritage mitigé qui s’inscrit dans les annales de la célèbre franchise Batman Arkham.

Derrière le rideau de « Suicide Squad »: Quand les super-héros perdent leur superbe

La chute d’un titan : Batman dans « Suicide Squad »

La révélation d’un Batman transformé en zombie est un des moments les plus attendus qui, malheureusement, manque d’éclat dans « Suicide Squad: Kill the Justice League ». On découvre un Bruce Wayne devenu l’ombre de lui-même, une marionnette sous l’emprise de Brainiac. La lutte intérieure de l’homme derrière le masque reste inexplorée, laissant les joueurs sur leur faim face à un caractère aussi riche et complexe.

Le jeu effleure certains aspects dramatiques avec légèreté, comme la tentative d’assassinat du Chevalier Noir et sa relation avec Superman, sans leur donner la profondeur méritée. La possibilité de voir Batman aux côtés de la Justice League est écartée, évinçant l’opportunité d’assister à un épique combat final d’un héros face à la menace ultime.

L’hommage inattendu d’un jeu vidéo

L’épilogue du jeu offre cependant un moment touchant, rendant un hommage discret au défunt Kevin Conroy, voix emblématique de Batman. Au travers d’une émission fictive, le jeu salue le travail de l’acteur, une éclaircie dans le sombre traitement réservé aux membres de la Justice League tout au long de la partie. Seule Wonder Woman semble échapper à ce destin peu enviable.

« Suicide Squad » face aux critiques

S’inscrivant dans l’univers étroitement lié aux jeux Arkham, « Suicide Squad: Kill the Justice League » aborde cependant une voie différente qui a divisé les fans et soulevé les critiques. Outre le potentiel gâché de personnages cultes, le jeu lui-même connaît des débuts difficiles, se heurtant à une réception tiède de la part de la presse spécialisée. Les comparaisons peu flatteuses avec des échecs notoires, tel « Avengers » de Square Enix, soulignent les enjeux et les attentes écrasantes pour cette production à gros budget.

Il est certain que les débats autour de « Suicide Squad: Kill the Justice League » vont continuer à alimenter les discussions sur les réseaux sociaux et les forums de joueurs. Les moments les plus étranges ou les plus controversés du jeu resteront capturés dans les titres des articles et les commentaires tranchés des fans et des critiques. Reste à savoir si ce jeu sera capable de rebondir après un accueil aussi mitigé.

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