Sophie Davant : ses débuts sur Europe 1 et les défis qu’elle affronte
En juin dernier, Sophie Davant a fait ses adieux à l’émission « Affaire conclue » après six ans de présence. Elle a alors rejoint Europe 1 pour animer « Sophie & et les copains », accompagnée de trois chroniqueurs, abordant divers thèmes. Cependant, ce nouveau programme ne parvient pas à attirer autant d’auditeurs que prévu. De septembre à octobre, « Sophie & et les copains » n’a rassemblé que 76 000 personnes.
Cette situation décourage-t-elle l’animatrice ? Absolument pas. Elle a partagé avec TV Mag Le Figaro : « C’est un challenge difficile. Il se trouve que les deux émissions qui me précèdent l’après-midi baissent dès 14 heures, donc non seulement c’est difficile d’imposer un nouveau rendez-vous, mais c’est difficile de passer après deux émissions qui baissent. Je n’avais aucun espoir de pouvoir m’installer en deux mois et demi, ce qui aurait été compliqué ».
Sophie Davant : Il faut me laisser un petit peu de temps
Face à elle, sur RTL, se trouve Laurent Ruquier et ses « Grosses Têtes ». Sophie Davant déclare : « Je ne pensais pas du tout faire des miracles par rapport à Laurent Ruquier. Je savais très bien que face à ce mastodonte, ça serait difficile. Mais je n’ai pas du tout dit mon dernier mot. Ça ne fait même pas deux mois et demi, il faut me laisser un petit peu de temps et si déjà, je pouvais arriver à avoir une tendance à la hausse, je serais contente. »
Elle estime que la raison des audiences actuellement faibles est liée au fait qu’elle a « été l’annonce du transfert de l’été ». Cette situation découle de sa célébrité, qu’elle trouve difficile à vivre.
Sophie Davant explique également être « contente de l’émission que depuis quinze jours, trois semaines ». Elle a dû trouver un bon équilibre entre les questions, l’humeur et l’interactivité. Elle avoue toutefois ressentir certaines difficultés : « C’est un autre exercice pour moi, j’ai passé mon temps à me gourer de boutons, ça n’a rien à voir, ce sont d’autres codes. Déjà, les pubs. Je viens du service public, je me retrouve confrontée à des kilomètres de pubs, ce n’est pas facile, ça morcelle. Le deuxième truc, c’est que les gens viennent, ils restent dix minutes donc qu’il faut tout réexpliquer à chaque fois ».