Sony reprend les activités de Disney dans le domaine de la vidéo domestique (nouvelles et existantes)

Sony reprend les activités de Disney dans le domaine de la vidéo domestique (nouvelles et existantes)

Cette décision fait suite à la fermeture du Disney Movie Club.

Après l’annonce de la fermeture cet été du Disney Movie Club, un service ésotérique mais essentiel de type Columbia House que Disney a géré pendant plus de vingt ans, il a été révélé que Disney passait à un modèle sous licence par le biais d’un accord avec Sony Entertainment.

Dans le cadre de ce nouvel accord, Sony commercialisera, vendra et distribuera les nouvelles sorties de Disney ainsi que les titres du catalogue sur support physique (y compris 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD) aux consommateurs par l’intermédiaire de détaillants et de distributeurs aux États-Unis et au Canada.

Disney continuera d’évaluer régulièrement l’approche du marché goto, car le secteur du divertissement à domicile et l’industrie continuent d’évoluer rapidement en même temps que le comportement des consommateurs. L’accord avec Sony permet à Disney de continuer à proposer des films et des émissions de télévision par l’intermédiaire de détaillants/distributeurs physiques et de servir les clients de manière efficace.

Ce qui rend cette décision si stupéfiante, c’est que la vidéo à domicile de Disney représente une part importante de l’entreprise depuis son introduction au milieu des années 1980, grâce au leadership de Michael Eisner et de Frank Wells. À l’époque, les films d’animation de Disney sortaient en salle tous les sept ans et étaient complètement retirés du marché entre les deux sorties.

Eisner et Wells ont proposé de commercialiser ces titres sur le marché croissant des VHS, en abandonnant le prix prohibitif (destiné davantage aux vidéoclubs et autres points de vente qu’aux consommateurs) au profit d’un prix plus attractif (généralement autour de 30 dollars) et d’une fenêtre de disponibilité limitée, ce qui stimulerait la demande des consommateurs. Cette approche a connu un énorme succès.

À partir de là, le marché de la vidéo amateur a explosé, en partie sous la direction du futur PDG Bob Chapek, qui a mis en production des titres originaux spécifiquement destinés au marché de la vidéo amateur, à la fois avec des suites produites à bon marché de titres animés populaires (de « Tarzan II » à « Cendrillon III ») et pour des franchises propres (comme la franchise « Air Bud » qui a ensuite donné naissance aux films « Air Buddies »).

La décision de Disney de se retirer complètement du marché de la vidéo domestique est à la fois choquante et pas tout à fait infondée, compte tenu du manque de soutien des détaillants pour les supports physiques et de la diminution du nombre de ces derniers.

S’il y a un côté positif à cette situation, c’est qu’il est possible que de nombreux autres titres du catalogue Disney soient remastérisés en 4K Ultra HD. Sony, après tout, a développé la technologie derrière les disques et les lecteurs, qui sont également le fondement de son système de jeu basé sur le disque, la PlayStation 5. Prions pour des remasters 4K de tous vos classiques Disney préférés qui n’ont pas été touchés.