Slick Racing et la nostalgie des personnages surmontent les scènes d’action idiotes

La franchise Fast & Furious se déroule dans un spectacle alambiqué qui est un pur service de fans, mais qui livre habilement les produits d’action du cinéma pop-corn. Tout ce qui est ancien est à nouveau nouveau dans F9. L’histoire plonge profondément dans le passé douloureux de la famille Torreto, tout en ramenant les personnages secondaires des films précédents. C’est une réunion entre tous sur le pont qui efface la crédulité dans presque toutes les scènes. F9 poursuit la tendance à aller plus loin jusqu’à une faute absurde. Cet opus emmène les muscle cars dans une nouvelle frontière. Ce qui est risible… jusqu’à ce que vous réalisiez qu’Elon Musk a réussi. F9 s’ouvre avec un jeune Dominic Toretto (Vinnie Bennett) et son petit frère, Jakob (Finn Cole), confrontés à une tragédie inimaginable. Des décennies plus tard dans le présent, Dom (Vin Diesel) et Letty (Michelle Rodriguez) se sont installés dans une vie rurale tranquille. Leur isolement est rompu par de vieux amis. Roman (Tyrese Gibson), Tej (Chris « Ludacris » Bridges) et Ramsey (Nathalie Emmanuel) ont apporté un message troublant. CONNEXES: Cardi B est une star de l’action avec « Tricks Up Her Sleeve » dans Fast and Furious 9 Sneak Peek M. Nobody (Kurt Russell) est porté disparu après un assaut aérien apparemment impossible. Il a envoyé un SOS crypté spécifiquement à l’équipe de confiance de Dom. Un dangereux secret est pris pour cible par un agent qualifié. Dom se rend vite compte que son frère (John Cena) est revenu de l’ombre. Alors que lui et Mia (Jordana Brewster) tentent de comprendre les motivations de Jakob, d’autres pensaient depuis longtemps refaire surface pour aider à lutter contre une nouvelle menace extrêmement personnelle. Le réalisateur/co-scénariste Justin Lin (Better Luck Tomorrow, Star Trek Beyond) revient avec son cinquième film de la saga, mais le premier depuis Fast & Furious 6. Il élève à nouveau la barre de la franchise avec des scènes de course étonnamment chorégraphiées. Les courses de rue et de piste dans le premier acte sont incroyables. Lin allume alors le nitrous pour le territoire des super-héros. Le casting invincible déchiquette les méchants tout en faisant des ravages dans plusieurs lieux exotiques. Il m’a malheureusement perdu lorsque les fusées dans l’espace sont entrées dans l’équation. Rien de tout cela n’est censé avoir de sens. L’action est comprise comme une valeur purement divertissante d’évasion. Mais Lin traverse le pont pour stupide avec les singeries spatiales. A ce stade, autant aller sur Mars ou remonter le temps car tout est possible. The Fast Saga fonctionne parce que la distribution sympathique est devenue familière. Roman, Tej et Ramsey fournissent le soulagement comique tandis que les Torettos gèrent le drame. C’est une formule mélangée à une action insensée qui a été un succès durable. F9 passe une bonne partie des deux heures et vingt minutes d’exécution dans le passé. C’est le nœud du récit. Le problème est que les versions plus jeunes de Dom et Jakob ne ressemblent en rien à leurs anciens. John Cena est une bête d’homme. Il est impossible de croire que Finn Cole puisse « grandir » jusqu’à cette stature. Je peux apprécier le temps que Justin Lin a consacré au développement du personnage. Mais je suis complètement déconcerté par le casting des versions plus jeunes. Ce faux pas sabote le noyau dramatique du film. F9 aura des réactions différentes en fonction de votre vision des premiers versements. Si vous avez aimé Tokyo Drift, alors voir ces personnages repris sera agréable. D’autres pourraient trouver qu’il s’agit d’un rechapé périmé ou être confus parce que ces personnages n’ont pas été vus depuis quinze ans. Tokyo Drift est mon film Fast & Furious préféré. La franchise était alors littéralement plus ancrée. Malgré des inquiétudes majeures, F9 émet une recommandation pour les courses glissantes et la nostalgie. Restez dans les parages pendant le générique. F9 est une production de Neil H. Moritz, Jeff Kirschenbaum, Joe Roth et One Race Films de Vin Diesel. Il sortira en salles aux États-Unis le 25 juin par Universal Pictures. Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

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