Rebelle : Critique et avis du film

Retour sur la Rebelle de Pixar, avec ses bouclettes rousses !

Titre original :** Brave** Réalisateur : Mark Andrews, Brenda Chapman Avec les voix originales de : Kelly Macdonald, Billy Connolly, Emma Thompson Distribution : The Walt Disney Company France Durée : 1h35 Genre : Animation , Aventure , Comédie

Date de sortie : 1 août 2012

Synopsis  : À partir de 6 ans

Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

Critique par Christelle Viero

« Je suis le maitre de mon destin » !!

Numéro un du Box Office aux États-Unis dès sa sortie (détrônant Madagascar 3 : bons baisers d’Europe), Rebelle débarque en France le 1er août prochain pour le plus grand plaisir des petits…et des grands.

Treizième-né des studios Disney-Pixar, Rebelle se révèle être un petit bijou autant sur le fond que sur la forme, touchant ainsi autant un public averti que les novices du genre.
Il s’agit également du premier film d’animation des studios où une femme tient le rôle principal.

Cette princesse sort des carcans habituels. En effet cette Jeanne d’Arc écossaise se veut être aux antipodes des autres** Blanche Neige** et Cendrillon de chez Disney. Exit les longues robes, la princesse qui se regardent dans le miroir toute la sainte journée attendant désespérément le prince charmant, place aux femmes qui savent manier les armes et monter à cheval comme un homme, en revendiquant la liberté et le privilège de choisir son destin.
Merida, jeune fille espiègle au caractère bien trempé, ne veut plus croire aux contes de fées et préfère assumer ses responsabilités et c’est effectivement grâce aux péripéties face auxquels elle devra faire fi, qu’elle va grandir.

Les thèmes de la dualité : confrontation adolescence-adulte; mais aussi de la relation parentale sont très bien traités et atteste que Pixar n’a pas la langue dans sa poche.

En outre, l’utilisation de la 3D représente parfaitement les paysages des terres écossaises au temps du Moyen Age pour le plus grand des plaisirs, bercée par une musique celtique envoutante signée par le compositeur écossais Patrick Doyle (qui composa entre autres la bande originale de Frankenstein de Kenneth Brannagh ou encore Harry Potter et la coupe de feu). Mais attention ! Pas de cornemuses en veux-tu en voilà, mais de vrais instruments traditionnels d’époque qui affirme un travail de recherche soigné pour chaque détail et de fait, apporte crédibilité à la narration.
De plus, comment ne pas penser à Robin des bois pour le réalisme des décors ou bien à Jeanne d’Arc pour le caractère intrépide et entêté de son personnage ?

Même si l’on peut reprocher une fin trop prévisible qui ne lui enlève toutefois aucunement son charme, chaque plan est truffé de références cinématographiques et nous plonge corps et âmes dans les profondeurs des landes écossaises.

Allez pour finir un petit air de Scotland the brave….

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