Pourquoi l’histoire des cicatrices du Joker continue de changer dans The Dark Knight

Le Joker du Chevalier noir a des cicatrices inoubliables et adore dire aux gens où il les a eues avec le sourire, mais l’histoire ne cesse de changer.

Dans The Dark Knight, les cicatrices de Joker sont certainement son trait le plus reconnaissable, mais son histoire à leur sujet ne cesse de changer, et il existe une théorie expliquant pourquoi. Dès sa première apparition dans le film de Christopher Nolan, le visage horrifiant que le Joker de Heath Ledger arbore était tout simplement mémorable. Le public a vu de nombreuses itérations macabres du sourire presque permanent sur le visage du clown prince du crime, mais il n’avait jamais été sculpté. Il était impossible de garder les yeux sur le Joker de Ledger, encore plus que le virage emblématique de Jack Nicholson en tant que méchant.

Pour ajouter à la curiosité, le Joker raconte deux histoires différentes sur la façon dont il a eu ses cicatrices. Une troisième origine est racontée au milieu du combat jusqu’à ce qu’elle soit interrompue par Batman. La grande variation de ses histoires ne fait qu’approfondir le mystère du méchant. Tout d’abord, le Joker raconte à un autre criminel du nom de Gambol qu’il a reçu ses cicatrices de son père alcoolique et violent lors d’une soirée particulièrement diabolique. Sa deuxième histoire est racontée à Rachel Dawes, la petite amie de Harvey Dent, à propos de sa femme qui a subi une horrible blessure aux mains de requins joueurs. Le Joker, étant un mari aimant, a mutilé son visage pour correspondre, afin de sympathiser avec elle et de la faire se sentir mieux.

La véritable raison pour laquelle le Joker raconte des histoires différentes est de faire preuve d’empathie ; pas avec sa femme, mais pour se rapporter à la victime qui était sur le point de mettre sa lame dans sa joue. Il les mesure, leur raconte une histoire dans laquelle il pourrait les voir, puis leur donne des cicatrices assorties à la sienne. Le but est que le Joker montre que n’importe qui peut devenir lui. Que toute personne, étant donné les bonnes circonstances le mauvais jour, puisse devenir un Joker toujours souriant. La punchline de chaque histoire de cicatrice est « Pourquoi si sérieux? » comme s’il était insensé de prendre le Joker au pied de la lettre alors qu’il présente l’histoire soi-disant « vraie » de ses cicatrices. C’est pourquoi la version de son histoire change en fonction de la personne sur laquelle il pointe son couteau.

Pourquoi laisser l’origine des cicatrices du Joker ambiguë est mieux

Le Joker amplifie sa nature chaotique en inventant de nouvelles histoires basées sur qui est sous son couteau. Il se moque de ses victimes avec de pseudo histoires de traumatismes afin de faire monter la tension avant qu’il n’obtienne inévitablement son rire en mutilant ou en tuant quelqu’un. L’origine de ses cicatrices reste un mystère car le Joker ne se soucie plus de savoir comment il les a obtenues ; il se soucie simplement de l’effet qu’ils ont en invoquant la peur chez les gens. Les cicatrices du Joker sont plus qu’un sourire, elles sont une manifestation de ses intentions cruelles. Tout ce que fait et dit le Joker dans The Dark Knight est d’écraser l’âme de Gotham à travers le chaos.

Par conséquent, l’histoire change constamment car la configuration d’une blague peut être ce qu’il veut si la chute est bonne. Le Joker créant le chaos par des actes de violence est son genre de punchline préféré. Les histoires n’ont jamais vraiment d’importance. Ce qui importe, c’est ce qu’il fait pendant leur récit. Il n’est pas contrarié lorsque Batman interrompt la configuration de son histoire finale dans l’apogée de The Dark Knight ; en fait, le Joker se met à rire parce qu’il pense avoir convaincu Batman d’enfreindre sa règle de non-élimination, une blague encore meilleure. C’est comme le dit Alfred, « Certains hommes veulent juste regarder le monde brûler. »

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