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Palm Springs : une romcom rafraîchissante

Palm Springs est une comédie romantique américaine sortie en 2020. Il s’agit du premier film du réalisateur Max Barbakow, et Andy Samberg et Cristin Milioti y interprètent les rôles principaux.

Cette romcom est vraiment un cocktail rafraîchissant qui dévoile une approche originale et désopilante du genre dans lequel elle s’inscrit : il s’agit d’un film dont l’histoire est centrée autour d’une boucle temporelle à la Groundhog Day.

On vous conseille fortement ce film :  il ne sert à rien d’attendre pour aller se détendre devant cette comédie piquante et réjouissante !

Palm Springs se passe à un mariage

Ahhh les mariages ! D’accord, ce n’est peut-être pas du goût de chacun, mais on a beau dire, ils font tout de même un cadre sympathique pour les comédies romantiques ! Combien de romcoms devenues des classiques se passent d’ailleurs à des mariages ? Quatre mariages et un enterrement, Wedding crashers… Bien entendu, il ne suffit pas que l’intrigue du film tourne autour d’un mariage pour en faire une bonne comédie romantique, mais dans le cas de Palm Springs, le cadre est vraiment bien choisi !

Un mariage sans fin

En effet, la boucle temporelle du film pousse Nyles (Andy Samberg) à se réveiller le 9 novembre tous les matins, et il s’agit du jour du mariage de Tala et Abe. Seulement, Nyles n’est même pas réellement impliqué ou concerné par cette union puisqu’il n’est invité au mariage qu’en tant que petit ami de l’une des demoiselles d’honneur, Misty.

De plus, la célébration se déroule à Palm Springs, dans le désert californien, un endroit isolé et désolé où il n’a rien d’autre à faire, jour après jour, que d’assister à répétition au mariage de Tala et Abe, puisqu’il n’y a quasiment aucune autre distraction, dans les 100 km à la ronde, lui permettant de changer sa routine.

Une romcom rafraîchissante

Cependant voilà, alors que Nyles est sur le point de finir sa journée et l’une des énièmes boucles constituant désormais son existence, une invitée au mariage, Sarah (Cristin Milioti), qui se trouve être la sœur aînée de Tala, s’embarque à son insu dans la même galère que subit Nyles jour après jour.

Les deux personnages sont désormais prisonniers de la même boucle temporelle, et bien qu’ils soient étrangers l’un pour l’autre, ils se rendent compte qu’ils peuvent désormais s’entraider pour rendre cette vie cauchemardesque un peu plus soutenable, un jour après l’autre. Les performances d’Andy Samberg et Cristin Milioti sont touchantes et ne manquent pas de faire sourire.

À Palm Springs, tout devient permis

Et enfin, il y a quelque chose de très satisfaisant dans l’esprit du film qui pousse les personnages à s’abandonner à un je-m’en-foutisme presque enfantin tandis qu’ils transgressent de multiples règles et interdits, acceptant finalement le comique, l’absurde et le burlesque de leur situation extraordinaire.

Une cinématographie pétillante

Le style esthétique du film s’accorde parfaitement à l’intrigue et aux personnages. Dans ce désert éternellement ensoleillé de Palm Springs, on ne sait plus trop si l’on a affaire à une sorte d’Enfer ou bien à une sorte de Paradis. Les couleurs sont acidulées, les accessoires et les costumes déjantés et amusants. On pense par exemple aux matelas gonflables en forme de parts de pizza sur lesquels Nyles et Sarah se prélassent dans la piscine, ou encore à Nyles, vêtu de son éternelle chemise hawaiienne, comme s’il avait accepté la nature de cette situation invraisemblable comme des vacances saugrenues, auxquelles il se trouve condamné.

Tout dans la cinématographie reflète la nature absurde de cet univers sans loi, cette twilight zone où finalement, rien n’a réellement d’importance. La bande-son du film est également excellente avec des chansons qui, de façon ironique, s’accordent parfaitement avec l’intrigue du film et lui font écho.

Alors n’attendez plus pour profiter d’un petit moment de vacances avec ce film, que l’on aimerait, paradoxalement, pouvoir voir et revoir sans s’en lasser !

 

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