Oppression : Critique et avis du film

Oppression va t-il tenir en haleine le spectateur qui s’accrochera à son siège ?

Titre original : Shut In Réalisateur : Farren Blackburn Acteurs : Naomi Watts, Jacob Tremblay, Oliver Platt, Charlie Heaton Distribution : EuropaCorp Distribution Durée : 1h30 Genre : Thriller, Fantastique

Date de sortie : 30 novembre 2016

Synopsis: Interdit aux moins de 12 ans

Depuis le décès de son époux, Mary, pédopsychiatre, vit seule avec son beau-fils dans un chalet isolé de la Nouvelle-Angleterre. À l’approche d’une violente tempête de neige, Tom, l’un de ses jeunes patients, est porté disparu. Mary, tout à coup sujette à des hallucinations et prise de paranoïa, est bien décidée à retrouver le jeune garçon avant qu’il ne disparaisse à jamais.

Mon avis

La première chose qui saute aux yeux quand j’ai vu Oppression c’est de me dire que le jeune Jacob Tremblay, petite (grRooms.fr/critique-room/) sorti au début de l’année, ne choisit pour le moment pas des rôles très faciles. Et pas des films très joyeux. Après la captivité, le revoilà un peu dans le même schéma et cette fois il fait peur puisqu’il joue un enfant avec des troubles qui ne parle pas et donne l’impression de vouloir tuer tout le monde.

Ensuite nous avons Charlie Heaton, que l’on connait si vous avez vu la série de Netflix, Stranger Things. C’est son premier rôle au cinéma.
Oliver Platt ne prend pas de risque dans son casting puisqu’il joue un psychiatre, rôle qu’il tient aussi actuellement dans la série Chicago Med diffusée sur NBC (et TF1 dès janvier 2017).
Et bien sûr n’oublions pas Naomi Watts. Pas besoin de présentation pour elle, on dira jusque ces derniers temps elle aurait quand même tendance à choisir les mauvais projets (Divergente, Nos souvenirs)… Et Oppression en fait partie.

Farren Blackburn, plus habitué du petit écran pour lequel il a réalisé des épisodes de séries comme Luther ou Daredevil, ne s’en sort pas bien du tout pour sa première avec un long-métrage.
Aucune tension, aucune alchimie entre les acteurs, on regarde le film sans y croire un seul instant. A part vouloir faire sursauter le spectateur au moindre, tel un film d’épouvante, il n’y a rien et puis la musique est omniprésente et bien trop forte, ce qui est agaçant. Arrive enfin la révélation vient tout plomber et enfonce complètement le film dont on aura vu venir la fin dès les premières minutes.

Oppression aurait très bien pu sortir directement en DVD ou VOD comme le dernier film de Blackburn, Hammer of the Gods (sorti en VOD en octobre).
Même si le casting est intéressant, il n’est pas du tout convaincant et l’histoire ne tient pas en haleine.

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