cette maison forte du XVe siècle où le chanteur a vécu

Nino Ferrer : Découvrez la Maison Forte du Chanteur Mythique du XVe Siècle

Nino Ferrer, l’artiste aux multiples talents, a marqué de son empreinte la scène musicale française et internationale avec des chansons mémorables telles que « Le Sud », « Looking For You », « Je veux être noir », « Mirza » et « C’est irréparable ». Artiste complet, il était à la fois chanteur, compositeur, musicien et même acteur. Il a su s’imposer dans le monde du spectacle grâce à un style unique mêlant rock, jazz, blues et variété. Malheureusement, l’interprète de « Si tu m’aimes encore » s’est donné la mort d’un coup de fusil dans un champ près de Montcuq, dans le Lot, à l’âge de 64 ans, la veille de son 64e anniversaire. Vingt-cinq ans après cette tragédie, ses fils ont choisi de lui rendre hommage dans les colonnes du Figaro.

Une Demeure Extraordinaire dans le Lot

Pierre Ferrari a révélé : « Il a été profondément atteint par la disparition de Mounette, sa mère, notre père s’est donné la mort le 13 août à 48 heures de son anniversaire et au lendemain de celui de notre mère. Il a pris soin de nous envoyer faire des courses, nous a laissé une lettre à chacun, a mis son panama, pris un cigare et est parti faire son coup en douce. » De son vivant, Nino Ferrer résidait dans une magnifique maison forte, perchée au sommet d’une colline, entourée de 25 hectares de causses quercinois, équipée de son propre studio.

Grégoire Pineault se souvient que Nino était le premier à avoir un studio à domicile et à enregistrer des albums conçus comme une œuvre avec des pistes qui s’enchaînent. « Il était trop en avance. Chaque année, 20 000 admirateurs visitent la pièce de souvenirs dans la tour médiévale et vont voir son tableau au conseil municipal », ajoute Virginie Seguin de l’office du tourisme dans le Lot. Outre cette demeure paisible, Nino Ferrer possédait également une propriété dans l’Ouest parisien pour ses véhicules de luxe, dont deux Jaguar et une Bentley, comme l’a révélé Philippe Bouvard lors d’une interview accordée au Figaro en 1966. Aujourd’hui, ses fils, Pierre et Arthur, se partagent La Taillade. « Dans cet endroit magique, j’ai créé un studio où travaillent des artistes comme Arthur H », explique le cadet, déterminé à honorer la mémoire de son père en prouvant qu’il était un précurseur de la French Touch et du R’n’B français.

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