L’Orville vient de surpasser l’effet de fronde du capitaine Kirk

L’équipage d’Orville découvre un moyen plus confortable de voyager dans le temps que la fronde risquée de Kirk autour du soleil lorsqu’ils sont bloqués dans le passé.

Avertissement : SPOILERS pour The Orville saison 3, épisode 6, « Deux fois dans une vie ».

Le vaisseau titulaire d’Orville vient de surpasser l’effet de fronde perfectionné par Kirk’s Enterprise. Dans Star Trek : The Original Series, l’Enterprise a déployé cette manœuvre pour voyager en arrière et en avant dans le temps dans les épisodes « Tomorrow is Yesterday » et « Assignment : Earth » et dans le film Star Trek IV : The Voyage Home. Essentiellement, l’Enterprise accélère autour d’une étoile proche, utilisant sa gravité pour augmenter encore sa vitesse et briser la barrière du temps. Aidé par les calculs précis de M. Spock (Léonard Nimoy), l’équipage a pu naviguer jusqu’au bon moment. La manœuvre Enterprise de Kirk a récemment été déployée dans Star Trek: Picard saison 2 et a même été reconstituée en tant que manœuvre Pike dans Star Trek: Strange New Worlds.

La saison 3 d’Orville, épisode 6, « Twice in a Lifetime » oblige l’équipage de l’Orville à voyager jusqu’en 2015 pour sauver Gordon Malloy (Scott Grimes). Cependant, ils se trompent légèrement et arrivent dix ans trop tard pour le sauver. Après avoir finalement résolu le problème et voyagé vers la bonne décennie, le dispositif temporel d’Orville est ruiné, les obligeant à trouver une alternative à l’effet de fronde de l’Enterprise, pour éviter d’être bloqués dans le passé.

Confrontés à la perspective d’être bloqués en 2015 par l’appareil Aramov cassé, le capitaine Ed Mercer (Seth MacFarlane) et l’ingénieur en chef John LaMarr (J. Lee) discutent de la possibilité de passer 6 mois à le réparer. Après tout, Ed note qu’ils « ne peuvent pas simplement voler dans le futur sans cela », ce qui donne à LaMarr un éclair d’inspiration. Plutôt que de lancer une fronde autour d’un soleil proche, comme l’a fait précédemment Kirk’s Enterprise dans TOS, l’Orville n’a qu’à tracer un aller-retour de 400 années-lumière.

Comment et pourquoi l’Orville met à jour la manœuvre de Kirk

Bloqué en 2015, l’Orville est à 400 ans de chez lui sans aucune perspective de retour sans l’utilisation de l’appareil Aramov. Alors que cette révélation arrive vers la fin de l’épisode, les téléspectateurs d’Orville s’attendent probablement à ce que cela soit rapidement résolu. La résolution vient de Lamarr, qui propose de profiter de la dilatation du temps qui se produit lors de l’expérience de la vitesse de la lumière. Contrairement à des films comme Interstellar ou Lightyear, les vaisseaux spatiaux de Star Trek n’ont jamais eu de problèmes de dilatation du temps tout en atteignant la vitesse de distorsion. Dans The Orville, il est révélé que les vaisseaux de l’Union ont une bulle quantique protectrice qui garantit que le temps passe au même rythme à l’intérieur et à l’extérieur du réseau de vitesse de la lumière.

Cette bulle quantique élimine le besoin pour The Orville d’introduire l’effet de fronde de Star Trek. L’alternative présentée par LaMarr est de désactiver la bulle de protection et de détourner autant d’énergie que possible vers la propulsion du vaisseau pour lui permettre d’atteindre 99,9999% de la vitesse de la lumière. À cette vitesse, il devient possible pour l’Orville de voyager 400 ans dans le futur en quelques minutes. Comme pour l’effet de fronde de Star Trek, le navire nécessite toujours des calculs précis de la part de son résident sans émotion et nécessite également que le barreur trace une route sûre qui évite les collisions dangereuses. Il est présenté comme un moyen de voyager plus confortable que la manœuvre de fronde de Kirk, l’équipage s’arrêtant pour regarder les décennies passer depuis le confort de leurs sièges. Cette nouvelle façon de voyager dans le temps montre une fois de plus comment The Orville s’inspire mais améliore également les tropes de Star Trek.

The Orville: New Horizons sort de nouveaux épisodes les jeudis sur Hulu.

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