London House : Critique et avis du film

Que donne le thriller London House avec Clémence Poesy ?

Titre original : The Ones Below Réalisateur : David Farr Acteurs : Clémence Poésy, David Morrissey, Stephen Campbell Moore, Laura Birn Distribution : Septième Factory Durée : 1h26 Genre : Thriller

Date de sortie : 22 mars 2017

Synopsis : Dans un quartier résidentiel de Londres, Kate et Justin, trentenaires bientôt parents, occupent un grand appartement au premier étage d’une belle maison bourgeoise. Lorsque Theresa et Jon, un couple aisé également dans l’attente d’un enfant, emménagent dans l’appartement du rez-de-chaussée, les deux couples se lient d’amitié. Kate est fascinée par Theresa mais au fil d’événements troublants, elle est envahie par un sentiment d’inquiétude qui va se transformer en un véritable cauchemar.

Mon avis

La simplicité, c’est ce qu’a choisi le réalisateur David Farr pour sa London House. Et le résultat est plutôt satisfaisant.
A voir l’affiche ou la bande annonce on ne dirait pas mais il y a quelque chose qui attire vers le film. Pour moi ça aura été la phrase « Quand l’enfant paraît, il faut veiller« . Et une fois que le film démarre, on plonge dans l’ambiance.

Curiosité des nouveaux voisins qui se sont installés dans l’appartement du bas, d’où le titre original The Ones Below (Ceux du dessous) qui est plus parlant selon moi que le pseudo titre français.
Dès que les deux femmes se rencontrent, la tension est posée. Chacune regardant l’autre, s’appuyant sur l’autre alors qu’on sent une solitude chez chacune, il y a une certaine fascination chez le personnage de Clémence Poesy et on sent d’emblée que la relation qu’elle aura avec Theresa ne sera pas anodine. Tout se met en place, malgré les sourires et une fausse perfection, la manipulation et le malaise est là. Incarné par David Morrissey, l’ex Gouverneur de la série The Walking Dead, on ne peut que craindre le pire pour la suite.

On ne sait pas encore où David Farr va nous emmener et pour le moment on est satisfait de ce que l’on voit. On se prend au jeu. Mais lorsque la chute survient, cela s’effondre.
Le réalisateur semble vouloir abandonner la tension du début pour en faire une tension psychologique. Oui mais voilà ça ne prend car c’est bien trop prévisible et le doute n’est pas permis. Ce qui est dommage car il y avait matière avec le personnage de Morrissey par exemple. Ou bien on aurait pu se pencher un peu plus sur le passé de Kate, un passé dont on nous fait bien comprendre qu’il est problématique mais sans jamais dire pourquoi ou donner une piste plus concluante.

L’idée du final est plutôt bien maîtrisée, même si, encore une fois, c’est prévisible.

London House titille, il y a vraiment quelque chose avec ce film, dont l’ambiance poursuit même après la séance. Le début fonctionne mais la fin n’est pas aboutie, elle ne répond pas aux attentes. Ce qui fait que l’on est un peu frustré.

Le problème aurait été réglé avec 15-20 minutes supplémentaires. Avec un peu plus de temps, le récit aurait été un peu plus posé que là, en 1h20, c’est trop rapide. Du coup, on se doute de ce qui va arriver dès que David Farr fait sa chute.

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