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L’hommage au journalisme de Wes Anderson est un festin visuel

Wes Anderson continue de se régaler avec un cinéma brillamment artistique et excentrique. The French Dispatch est un valentin cinématographique pour le journalisme, la culture française et la sophistication éloquente du magazine The New Yorker. Anderson renvoie un casting d’élite de joueurs de soutien avec de nouveaux ajouts vénérés prenant les rôles principaux. Son approche ultra-stylisée vire à l’indulgence. Ce qui peut sembler excessif et ennuyeux pour un public occasionnel habitué à une structure d’intrigue standard.

Situé dans l’Ennui-sur-Blasé fictif au milieu des années 70, The French Dispatch est le magazine étranger du journal Liberty, Kansas, Evening Sun. Son célèbre rédacteur en chef, Arthur Howitzer Jr. (Bill Murray), a fui le Midwest dans sa jeunesse et est devenu amoureux des événements étranges dans cette ville française originale. Il n’a jamais permis de pleurer dans son bureau, mais a donné à ses journalistes une grande latitude pour raconter des histoires captivantes. Tant qu’ils gardaient leurs reçus en ordre et pouvaient justifier des dépenses inconsidérées.

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Le dernier numéro du magazine est raconté en quatre sections distinctes. Le prologue met en scène le cycliste Herbsaint Sazerac (Owen Wilson) qui traverse divers éléments miteux de la ville. « The Concrete Masterpiece » de JKL Berensen (Tilda Swinton) explore les œuvres de l’artiste pénitentiaire visionnaire et condamné pour double meurtrier, Moses Rosenthaler (Benicio del Toro). Qui s’est entiché d’une belle garde (Léa Seydoux). « Revisions to a Manifesto », écrit par Lucinda Krementz (Frances McDormand), raconte l’histoire d’amour entre deux étudiants militants, Zeffirelli (Timothée Chalamet) et Juliette (Lyna Khoudri). L’épilogue, « La salle à manger privée du commissaire de police » du critique gastronomique Roebuck Wright (Jeffrey Wright), raconte un crime sensationnel impliquant un comptable (Willem Dafoe), un garçon (Winston Ait Hellal) et un chef de gang (Edward Norton) .

The French Dispatch est un vrai régal pour les yeux. Wes Anderson (Moonrise Kingdom, The Grand Budapest Hotel) puise dans son sac d’astuces de réalisateur pour vous éblouir. Son utilisation de matte painting comme toiles de fond coulissantes en tandem avec des travellings est magistrale. Il y a une transition poétique dans ses scènes qui ne manque jamais d’impressionner. Il passe également à l’animation et à différents schémas de couleurs à des moments inattendus. Cela donne à chaque chapitre du film un aspect et une sensation uniques tout en contribuant à une vision collective globale. Anderson a le mérite d’être innovant. Vous ne pouvez jamais prédire à quoi ressemblera la prochaine scène.

L’humour et les dialogues du script sont trop secs. L’introduction constante de nouveaux personnages parlants sape les meilleures interactions avec les acteurs principaux. Cela est particulièrement évident dans le troisième acte. Anderson essaie de donner à chacun un endroit où briller, mais cela finit par être verbeux et inutile. J’ai l’impression que chaque acteur Anderson connaît et a travaillé avec des clameurs pour être dans ses films. Puis obtient un petit rôle de soutien juste pour faire partie du processus. L’ensemble aurait pu être épuré sans sacrifier les visuels étonnants. The French Dispatch est une production de Indian Paintbrush et American Empirical Pictures. Il aura une sortie limitée le 22 octobre. Suivie d’une distribution nationale le 29 octobre de Searchlight Pictures.

Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

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