Les Pires Films de 2023 - Ecran Large

Les Pires Films de 2023 – Ecran Large


Morceaux Choisis des Films à Oublier de l’Année

Si certains films réussissent à graver leurs noms dans la pierre du Panthéon cinématographique, d’autres s’illustrent par leur retentissant échec à marquer les esprits, autrement que par leur médiocrité. Passons en revue les productions cinématographiques de 2023 qui ont le plus déçu le public et la critique, s’imposant ainsi comme les fiascos incontournables de l’année.

Shazam 2 : La Désillusion Super-héroïque

Les attentes étaient peut-être mesurées, mais « Shazam! La Rage des dieux » a réussi l’exploit de décevoir au-delà de l’imaginable. Sans même pouvoir se prévaloir d’une excuse valable, ce film sombre dans les abîmes des blockbusters oubliables, s’apparentant plus à un naufrage scénaristique qu’à une célébration des super-héros. Entre mécaniques éculées et conflits en coulisses, ce film nous aura, hélas, laissé plus songeur sur son existence que sur son intrigue.

65 – L’Extinction de l’Intrigue

Comment transformer un pitch alléchant avec des dinosaures et Adam Driver en une promenade soporifique ? « 65 – La Terre d’avant » répond à cette question avec une déconcertante aisance, en ensommeillant son audience, faute de créatures préhistoriques à l’écran. Une occasion manquée de révolutionner un genre qui, au lieu de rugir de plaisir, ne génère qu’un bâillement d’indifférence.

DogMan : Luc Besson et le Navet Artistique

Il arrive que l’ombre du réalisateur plane sur ses réalisations, mais dans le cas de « DogMan », l’empreinte de Luc Besson semble avoir éclipsé toute tentative de jugement impartial de l’œuvre. Entre affirmation personnelle maladroite et spectacle cinématographique douteux, ce film patauge dans la confusion artistique et narrative, laissant le spectateur aussi perplexe qu’insatisfait.

Une Année Difficile : La Comédie Tragiquement Manquée

Quand la tentative d’aborder tous les problèmes sociaux actuels à travers le prisme de l’humour tourne au drame, on obtient « Une Année Difficile ». Le film, maladroit et prétentieux, s’éloigne malheureusement de tout réalisme sans parvenir à susciter ne serait-ce qu’un rire. Entre clichés et manque de finesse, tout semble indiquer un rendez-vous manqué avec l’audience et une certaine incompréhension de l’air du temps.

Conclusion : Bilan Cinématographique Amer

Les flops cinématographiques de l’année 2023 constituent un rappel cinglant que toutes les productions n’atteignent pas les sommets de la gloire. Si le cinéma nous offre parfois des pépites artistiques, il nous confronte également à des œuvres dont on préférerait effacer le souvenir. Ces films constituent une gamme hétéroclite d’exemples à ne pas suivre pour les futurs créateurs de contenu cinématographique.

En conclusion, bien que le septième art continue de nous enchanter par son potentiel de narration et de magie visuelle, cette liste de films nous rappelle qu’il peut tout aussi bien nous désorienter par des tentatives manquées, qu’il est parfois sage de laisser dans l’ombre de la salle de projection.

Quand les suites écrasent leur héritage : des blockbusters à éviter

À travers l’industrie cinématographique, les suites et reboots sont monnaie courante, mais tous ne rendent pas justice à leurs prédécesseurs. Certains projets semblent uniquement motivés par l’appât du gain et la nostalgie des fans sans apporter de réelle valeur ajoutée à l’expérience cinématographique.

Spectacle sans âme : Le cas de L’Exorciste : Dévotion

Le film récent « L’Exorciste : Dévotion » en est un exemple criant. En dépit de son budget conséquent, le film peine à susciter l’intérêt. En délaissant l’épouvante qui a fait la renommée de l’original, cette suite manque cruellement de substance et semble n’avoir comme finalité que de servir de tremplin pour une série de suites futures. Une surenchère de dialogues vains s’ajoute à une critique insensible qui fait abstraction du potentiel horrifiant que le film aurait pu exploiter.

Un univers Conjuring épuisé : La Nonne 2

La franchise Conjuring, avec « La Nonne 2 », tombe également dans le piège de la redite et du manque d’ambition. En reproduisant les mêmes ressorts éculés et les jump scares attendus, le film se range aux côtés de nombreuses suites qui capitalisent sur le succès de leurs prédécesseurs sans renouveler l’expérience ni offrir de nouvelle vision artistique.

La déchéance d’une saga action : Expendables 4

De son côté, « Expendables 4 » illustre parfaitement l’épuisement créatif de certaines séries. En délaissant les figures emblématiques qui en ont fait le succès et en négligeant une évolution cohérente de l’intrigue, le film s’avère indigne de l’investissement colossale qu’il a requise. Presque paralysé par son incapacité à savamment passer le relais entre les générations de personnages, il marque un point bas pour la franchise.

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, un géant aux pieds d’argile

Pour ce qui est de « Ant-Man et la Guêpe : Quantumania », malgré un budget ahurissant, le résultat est tout sauf impressionnant. La dimension spectaculaire et innovante qui pourrait être attendue d’un univers aussi riche est absente, laissant le spectateur avec une sensation de réchauffé dépourvu d’originalité. Plus qu’un divertissement, il s’agit d’un révélateur de la tendance dangereuse à la production de contenu déconnecté de l’essence artistique et narrative.

Face à ces longs métrages décevants, il reste l’option de se replonger dans les œuvres originales ou de se tourner vers des productions qui, même sans bénéficier de budgets mirobolants, parviennent à offrir des expériences de cinéma authentiques et engageantes. Toujours est-il qu’un titre ronflant et une affiche alléchante ne garantissent plus une satisfaction durable une fois les lumières de la salle éteintes.

En conclusion, la vigilance et la critique restent de mise avant de se laisser attirer dans les salles obscures par le chant des sirènes des suites et reboots.

The Flash et Astérix face au désastre : une déception super-héroïque et un fiasco gaulois

Quand la foudre ne frappe pas le box-office : The Flash

Embarqué dans une ambition démesurée, The Flash, le dernier né de l’univers cinématographique DC, peine à trouver grâce aux yeux des critiques et du public. Le film, dont le but était de raviver la flamme de l’univers des super-héros avec un mélange explosif de voyages temporels et de fan service, s’est plutôt effondré sous le poids de ses propres attentes. Des effets spéciaux désuets et un scénario dénué d’énergie sont parmi les multiples critiques qui se sont abattues sur cette œuvre qui a coûté autour de 200 millions de dollars mais qui n’a récolté que 270 millions en retour – un échec cuisant pour Warner Bros. À ceux en quête d’alternatives, on pourrait conseiller la série télévisée Flash ou encore le film Everything Everywhere All at Once, plus authentiques dans l’esprit super-héroïque.

Astérix et la potion amère de l’échec cinématographique

L’Empire du Milieu d’Astérix a, sans doute, marqué un tournant inédit dans la série des adaptations cinématographiques de la célèbre bande dessinée gauloise. Sous la direction de Guillaume Canet, ce scénario original qui se voulait novateur est toutefois vite tombé dans le piège du ridicule et de l’absurdité. Avec des éléments inattendus comme des références à un régime alimentaire moderne et des caméos déconcertants, le film, malgré un budget de 65 millions d’euros, est loin de captiver le spectateur et s’enlise dans une tentative de modernisation qui perd de vue l’essence de l’œuvre originelle. Pour ceux qui espèrent découvrir ou redécouvrir la magie d’Astérix, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ou Astérix : Le Secret de la potion magique sont des choix bien plus judicieux.

Ressources pour les amateurs du cinéma

À ceux qui désirent plonger plus profondément dans l’univers de ces films ou cherchent une analyse détaillée, il existe une multitude de ressources. Qu’il s’agisse de critiques approfondies ou de discussions sur les éventuelles conséquences de ces échecs au box-office, il est possible de trouver une riche sélection de contenus qui feront le bonheur des cinéphiles. Ces débats et analyses peuvent non seulement éclairer sur les raisons de ces déceptions mais aussi sur les perspectives futures pour ces franchises.

Dans le domaine cinématographique, il est évident que le véritable succès ne réside pas uniquement dans les chiffres du box-office, mais également dans la capacité des films à capturer l’imagination du public et à créer des expériences mémorables. The Flash et Astérix : l’Empire du Milieu, malgré leurs tentatives ambitieuses, nous rappellent que la magie du cinéma tient à bien plus que des effets spéciaux et des noms célèbres.

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