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Les Intranquilles : Le film belge qui a fait pleurer les Cannois et Cannoises cet été : Critiques et avis du film

 

Réalisateur : Joachim Lafosse Avec Leila Bekhti, Damien Bonnard, Gabriel Merz Chammah Distribution : Les Films du Losange Durée : 1 h 58 Genre : Drame

 

Date de sortie : 29 septembre 2021

Synopsis :

Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.

L’amour et la maladie ont-elles fusionnées ?

Mon avis

On retrouve enfin Leila Bekhti (Le Grand Bain) et Damien Bonnard (Les Misérables) ensemble dans un film de passion rongé par la maladie.

Tout commence sur la plage, nous pouvons penser que c’est une famille ordinaire qui passe ses vacances avec leur fils, Amine.
Dès les premières minutes le film nous plonge dans sa dure réalité.

Leila est tapissière décoratrice et Damien est artiste peintre. Le film nous garde en alêne et on se pose cette question :
Pourquoi Damien a-t-il un comportement si impulsif avec sa femme et son fils ?

Patience, la réponse arrive nous nous rendons compte que la maladie le ronge et qu’il doit lutter pour s’en sortir et avoir une vie de famille et amoureuse tranquille.

Dès les premières minutes du film, nous voyons un couple qui s’aime et qui essaie de passer outre les moments difficiles, les disputes déchirantes qui sont très bien jouées par nos deux acteurs nous plongent dans leur salon. Les scènes d’amour et de complicité nous remettent sur nos sièges rouges. C’est un couple lambda, mais fort.

Leur fils, Amine, joué par Gabriel Merz Chammah est extraordinaire pour son premier rôle et sait se démarquer de ces deux grands acteurs du cinéma français.

Le réalisateur va plus loin en nous montrant les faces cachées de la maladie, nous nous rendons compte que celle-ci est portée sur la Bipolarité.
Un trouble qui touche 12,5 % de la population française, les troubles de la bipolarité sont des fluctuations de l’humeur qui sont disproportionnées en intensité et en durée.

Pour conclure, Les Intranquilles est un film déchirant et qui fait sortir les larmes jusqu’à la fin du film, les scènes de musique, de complicité entre un père et son fils, un mari et sa femme peuvent être anodines, mais très fortes. Chaque moment du film est remarquable non pas par le texte et les jeux, mais par la finesse qu’abordent les acteurs, l’impulsivité face à l’impuissance. Joachim Lafosse nous raconte son histoire, car oui, son père souffrait de bipolarité. Les troubles de bipolarité sont trop peu connus en France et le film l’aborde avec subtilité.

Nous passons un très bon moment, Les intranquilles ne nous laisse pas indifférents.

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