Les Apaches : Critique et avis du film

Découvrez ma critique du film présenté à Cannes et Paris Cinéma.

Réalisateur : Thierry de Peretti
Acteurs : Aziz El Haddachi, François-Joseph Culioli, Hamza Meziani Distribution : Pyramide Distribution Durée : 1h32 Genre : Drame

Date de sortie : 14 Août 2013

Synopsis : Corse / Extrême Sud / L’été.

Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l’un d’eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée… La bande y passe clandestinement la nuit. Avant de partir, ils volent quelques objets sans valeur et deux fusils de collection. Quand la propriétaire de la maison débarque de Paris, elle se plaint du cambriolage à un petit caïd local de sa connaissance…

Mon avis

Sur le papier et de la bouche du réalisateur, venu présenté le film au Festival Paris Cinéma, on s’attendait à un film puissant, tant par les mots que les actions des scènes.
Pour son premier film, Thierry de Peretti a choisi d’adapter un fait réel survenu en Corse et si on apprécie le côté réaliste, sans exagération, ce n’est pas suffisant pour rattraper le reste.

**Les Apaches **nous montre une jeunesse dont la violence a remplacé la parole, les discussions. Après un banal et stupide petit vol, deux jeunes vont emmener celui qu’ils considèrent comme un traitre, à l’écart de la ville de Porto Vecchio et l’abattre froidement, sans remord et sans écouter sa défense, le croyant coupable et d’avoir donner leurs noms.
Cette scène fait froid dans le dos tant il y a un certain naturel dans le geste, l’attitude, comme si cela était normal. Elle donne d’autant plus de frissons que les jeunes voleurs sont en fait des petits caïds de pacotille qui se pensent meilleurs que les autres, crachent les « Gaullois » comme ils disent en parlant de ces étrangers de Français et portent des caleçons horribles. Des petits wesh-wesh donc qui préfèrent tuer plutôt que d’assumer un petit vol. Un aspect règlement de compte, que seuls eux peuvent gérer ça qui est renforcé par l’une des répliques d’un des acteurs dans le film : « La gendarmerie tu l’appelles si tu as besoin de rien ».

Alors que le réalisateur avançait une importance des dialogues dans Les Apaches, lui qui vient du théâtre y porte une grande attention, au final il n’y a pas beaucoup de répliques et à l’images des personnages, elles sont très limitées. Pas de discours fort, pas de mot que l’on retient vraiment. L’interprétation des acteurs n’a rien d’exceptionnelle et peut parfois prêter à sourire quand certains cherchent à jouer les mafieux.

Là aussi où Les Apaches pêche c’est sur son rythme, lent au départ, il prend du rythme sur les dernières minutes avant de nous offrir un final bien mystérieux où l’on ne comprend rien.

Au final, pour son premier film Thierry de Peretti réussit sur certains aspects, on aime le réalisme, la plongée dans la vraie Corse sans les plages de rêve ou autre, sa réflexion sur une jeunesse qui pense avoir l’impunité. Découvrez ma critique du film présenté à Cannes et Paris Cinéma.

Réalisateur : Thierry de Peretti
Acteurs : Aziz El Haddachi, François-Joseph Culioli, Hamza Meziani Distribution : Pyramide Distribution Durée : 1h32 Genre : Drame

Date de sortie : 14 Août 2013

Synopsis : Corse / Extrême Sud / L’été.

Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l’un d’eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée… La bande y passe clandestinement la nuit. Avant de partir, ils volent quelques objets sans valeur et deux fusils de collection. Quand la propriétaire de la maison débarque de Paris, elle se plaint du cambriolage à un petit caïd local de sa connaissance…

Mon avis

Sur le papier et de la bouche du réalisateur, venu présenté le film au Festival Paris Cinéma, on s’attendait à un film puissant, tant par les mots que les actions des scènes.
Pour son premier film, Thierry de Peretti a choisi d’adapter un fait réel survenu en Corse et si on apprécie le côté réaliste, sans exagération, ce n’est pas suffisant pour rattraper le reste.

**Les Apaches **nous montre une jeunesse dont la violence a remplacé la parole, les discussions. Après un banal et stupide petit vol, deux jeunes vont emmener celui qu’ils considèrent comme un traitre, à l’écart de la ville de Porto Vecchio et l’abattre froidement, sans remord et sans écouter sa défense, le croyant coupable et d’avoir donner leurs noms.
Cette scène fait froid dans le dos tant il y a un certain naturel dans le geste, l’attitude, comme si cela était normal. Elle donne d’autant plus de frissons que les jeunes voleurs sont en fait des petits caïds de pacotille qui se pensent meilleurs que les autres, crachent les « Gaullois » comme ils disent en parlant de ces étrangers de Français et portent des caleçons horribles. Des petits wesh-wesh donc qui préfèrent tuer plutôt que d’assumer un petit vol. Un aspect règlement de compte, que seuls eux peuvent gérer ça qui est renforcé par l’une des répliques d’un des acteurs dans le film : « La gendarmerie tu l’appelles si tu as besoin de rien ».

Alors que le réalisateur avançait une importance des dialogues dans Les Apaches, lui qui vient du théâtre y porte une grande attention, au final il n’y a pas beaucoup de répliques et à l’images des personnages, elles sont très limitées. Pas de discours fort, pas de mot que l’on retient vraiment. L’interprétation des acteurs n’a rien d’exceptionnelle et peut parfois prêter à sourire quand certains cherchent à jouer les mafieux.

Là aussi où Les Apaches pêche c’est sur son rythme, lent au départ, il prend du rythme sur les dernières minutes avant de nous offrir un final bien mystérieux où l’on ne comprend rien.

Au final, pour son premier film Thierry de Peretti réussit sur certains aspects, on aime le réalisme, la plongée dans la vraie Corse sans les plages de rêve ou autre, sa réflexion sur une jeunesse qui pense avoir l’impunité. Il y a quelque chose dans ce cinéma mais on regrette le rythme, l’absence de réponse à nos questions ne serait-ce qu’avec une petite piste.

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